Cité Homo, Cité Amazone..
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by Nocom
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Les Enfants du Siècle |
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BONUS : Une petite plaisanterie : "Remords" en chanson ;-) |
J'irai aux limites de mon corps J'ai pris l'envol indescriptible Solitaire au rocher de nos infortunes Les vents et tempêtes m'emporteront Elle est là pour moi |
Mon âme à tes pas attachée Perdue ! T’en as profité pour tourner le coin Dans le caniveau des égarées Crises de solitude Je ne pensais pas qu’il y ait Au grand croisement Trottoir qui trotte tout seul Faudrait que j’aille voir.. Pis sinon bah, |
Dans un battement d’ailes Je l’ai aperçue et je fais ce rêve L’amour d’une vie Elle serait celle qui luit Frisson de cet instant premier Se mêleront tels des corps Je vais à suivre le souffle léger Je vais à former de mes mains |
Aux ondes limpides du ventre de la terre A la source de vie sanglante nourricière L’Amazone plonge et inonde l’univers Deux corps repus après l’ondée s’apaisent |
Pourquoi seconde nature d'un monde imaginé Au long de villes autochtones aborigènes Je construirai les murs de ces cités de fer Lorsque nous vivrons arrogantes de nos seules lois |
Unissons nos vies et nos êtres Rassemblons nos souffrances tels des plaisirs Je ne te promets que d’être là, fidèle Or si la terre tremble puis nous déchire |
Pars et ne reviens jamais hanter Nous étions deux sourdingues prisonnières La mort t’a emportée vivante, tu sais J’irai même ignorante de ta médiocrité Je suis libérée jusque dans mes flancs |
Etoffes de jeans frottées Je ferme les yeux, plus rien n’existe
Mes seins contre tes seins Je ferme les yeux, plus rien n’existe
Mes bras autour de ton cou Etrange phénomène, unique !
Ce parfum qui m’enivre Je ferme les yeux, plus rien n’existe |
Ce pinceau qui redessine ton corps
Va et viens que j'étale
Empreintes de nos vies sur la toile
Sourires complices eau jaillissante |
Nos bouches mêlées nos langues
Des non-dits délicieux affamés
J'aime le goût de tes lèvres
Ta paume sur ma joue répète |
Comme une erreur de parcours
Unies par le passé de souvenirs lointains
Je songe ce rêve étrangement
Mais sous la technique du plaisir c’est le vide |
Etre un couple c’est être ni seul ni ensemble
Je tremble que ton regard comprenne
Je recrées de vouloir humaines passions |
A mes surfs débridés cinglants
Ecueils d’icebergs tous sous-jacents
Envole-toi sur ce rêve mon goéland
Dépassons les cieux puis leurs éthers
Je sais être infini mais si peu ô
Je ne suis pas celle que tu espérais |
Le vibro c’est toi |
Je rêve de te voir aimer
Nos mots se sont trouvés par hasard
Suis-je réellement penses-tu
Ne suis-je que cet étrange |
Mais qui Icelle est celle que j'attends
Nous unirons nos transes telles deux pistes
Même aux glaciers les plus inaccessibles
Elle saura être absente aux nuits les plus cruelles
Je ne promets rien à icelle absolument
Douces elles feront gravir aux soubresauts de son être
Comme un horizon s'étend sans interrompre jamais |
Farouche cité, si t'es Amazone
Maîtresse guerrière des passions échevelées
Pays fantastique où je suis libre d'aimer
Fleuves indomptés que serpente la femme Je vais à notre cause de liberté humaine
Je te ferai l'amour avec plus d'ardeur
Exaltée de passions altérée de désirs |
Surgie du désert la peau brune dorée
Deux mille ans de race fière exubérante
Aux accents chantants inconnus si totalement
Des sillons dans le temps des pas dans l'espace
La saisir et m'y fondre à mon tour |
A travers les dunes elle s'est approchée de moi
J'imagine au-delà des monts inconnus
Au matin je m'éveillerais près d'elle
Désirs, sourds et chauds qui montent
Langoureusement, |
Chairs qui débordent au lit des désirs
Goûter goulûment chaque trace de toi
Seins, ventre, cuisses tes bras
Des centaines de nuits rien que pour nous |
Ses yeux sont plus pénétrants plus incisifs
Je sens à ses yeux monter un désir démesuré
Et l'intelligence qui brille tel un feu secret
Je me consume bouillonne me liquéfie |
Draps déchirés de sueur trempés de cyprine
Chevelures qui se perdent envoûtement
J'irai à me blottir au souvenir de nos nuits
L'instant premier, le seul, te découvrir
Ce lit mouillé de nos larmes de nos rires |
Boire la vie jusqu’à la lie à en frémir
De mes plus violents émois
Je suis à mon rêve éberlué en transe
La chair crie des images nous inondent
J’ai aimé une femme oui autrefois
Ces bruits dans ma tête que rien n’arrête
En deviner mille sans visages
A bercer nos nuits bouffées de chaleur |
Aussi loin que l’océan puisse ensorceler
Je désincarne comme une fenêtre, distante
J’aimerais être là même invisible
Je n’ose pas vraiment je sais bien
Tu es ce parfum de bleu plus pénétrant
Comment fait-elle
Je voudrais vouer au réel
Je voudrais, je voudrais tiens !
T’arrive-t-il de sourire parfois |
Et sous ton corps, sous tes seins, sous ta peau
Ces bras que tu croises devant toi
Toutes tes interrogations
J'ai survolé la foule, saisi l'instant, un oiseau
De ton âme insaisissable et sans loi
Ni pour quelles raisons
Clair obscur ta poitrine gonflée et mes désirs
Silence de ma voix hurlement de tes soupirs
Ta vie et la mienne enlacées..
J'en ai connu de plus belles tu sais
Je voudrais de nos draps t'attacher.. |
Et au bout du chemin ?
Vertige de paysages et toujours plus loin
Vertige, absence
Je n'irai plus aux océans du souvenir
S'envoler, plonger, sans cesse repartir |
Je ne te dirai pas..
.. que je t'aime Je ne te dirai même pas..
.. que je suis homo
J'irai à faire semblant toujours Je ne te demanderai jamais..
.. de rester dans ma vie Je ne te demanderai même pas..
.. l'heure
Je suis cette ombre comme indifférente
J'irai à te frôler du bout des doigts Je ne te dirai rien ! |
Au terme de mes interrogations
J'aimerais dire à une femme : Les yeux remplis de lumière
J'aimerais qu'elle me réponde :
Euh..
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J'ai lavé les draps Le tambour de la machine des records Seul témoin de toute la durée De nos amours d'été Je ne crois même pas Avoir appris quoi que ce soit L'histoire s'est épuisée Une fois encore Quelques images tronquées Des bulles de bandes dessinées Pas les plus francs succès Ni de l'érotique ni du bondage T'être un comics genre pieds nickelés Je me souviens te dire je t'adore je t'adore Plus rayé que ce cd c'est le guiness et encore Je ne l'ai pas mérité J'y croyais, j'y croyais Tout comme on veut bien croire aux dinosaures Dès que l'on va au musée Des histoires tu sais il y en a pléthore Et elles finissent toutes.. par s'épuiser |
Un amnésique dit : Le vent a tournéNi frégates amarrées Ni moulins éventrés Ni blême un soupir conditionnel Un bouffon même s'écrie : Le vent a tourné Et d'abord celui illuminé Celui propices aux révoltés Beurk de le vent occasionnel Un romantique dit : Le vent a tourné Ni plus jamais tes cheveux cendrés Ni le sable aux dunes mordorées Ni l'espoir pourrit des coeurs fidèles Un philosophe dit : Le vent a tourné,, J'ai retourné mes poches J'ai posé mon cul Le monde est mal baisé Mais ça,, Ca,, On le savait, non ? Un poète écrit : Viens là que j'encule le vent de liberté Car lui aussi a le privilège d'être pédé |
Et moi je vais contre le vent,,
Ce qui me plaît ? Je le dis,, Il y aurait tant à dire
Et moi je vais contre le vent
Les arbres portent mon odeur
Ni pollen ni jus de gland,, Je vais contre le vent,,
Si la vérité part en arrière
Si le vrai n'est pas pour aujourd'hui
Je me fous pas mal de l'air du temps Chemin faisant,, Chemin faisant Je vais les sentiers de vie qui ont un sens
Et si le mensonge est dans le vent
Chemin faisant,, |