Plumes et Couleurs
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Cité Homo, Cité Amazone..

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Plumes et Couleurs
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Plumes et Couleurs
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est suivi de :

 
Les Enfants du Siècle
 

BONUS : Une petite plaisanterie : "Remords" en chanson ;-)



 

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Amitié

J'irai aux limites de mon corps
Dans nos silences nos désaccords
Mais pas à celles de mes désirs
A l'unisson des tiens et pour souffrir


J'ai pris l'envol indescriptible
Du propos de cette femme, fragile
Qui me rappelle à être debout
Qui me soutient et je suis tout


Solitaire au rocher de nos infortunes
La peau brûlée soleil de dunes
Je vais à la mer infinie au-delà


Les vents et tempêtes m'emporteront
De cette vie ingrate, de ses passions
Ses mots me prennent dans leurs bras


Elle est là pour moi
Tant d'autres sont infidèles
Un oiseau m'a prise sous son aile..

 

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Promenade en ville

Mon âme à tes pas attachée
S’est pris un réverbère sur lequel …
Un chien avait pissé


Perdue !


T’en as profité pour tourner le coin
Bon..
Où est le plan de ville ?


Dans le caniveau des égarées
Un petit peu de mal à la repêcher
C’est fou ce qu’il y a de monde
Comme elles se bousculent encore
Et encore
Dégoulinent torrents de larmes
Crises de colère


Crises de solitude


Je ne pensais pas qu’il y ait
Autant d’abonnées absentes
Dans le Cupidon 2004
C’est mal fichu quand même


Au grand croisement
Quand la petite bonne femme a tourné au vert ;)
J’ai cru un petit rayon de soleil passer
Entre deux jupes, bah je me suis retournée


Trottoir qui trotte tout seul
Tellement je ne suis pas là
La muse a embarqué
Mon bic et toutes les pensées
Tous les rêves de douceur
Tous les rêves d’ailleurs


Faudrait que j’aille voir..
Au bord du canal
Pas à m’y jeter loin de là
A y trouver une tite pêcheuse
Peut-être


Pis sinon bah,
Je retournerai me noyer dans le chocolat !

 

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Aperçue

Dans un battement d’ailes
Au hasard
Au long d’une rue
De ce monde
D’une reine et d’amazones

Je l’ai aperçue et je fais ce rêve
A l’instar
D’une femme résolue
Une Joconde
Je serais son faune ;-)

L’amour d’une vie
Ethers lointains
Nous partagerions des rires
Et des secrets
Au cœur de forêts obscures

Elle serait celle qui luit
Et de nos mains
Elle saurait retranscrire
Tous les arrêts
Sous l’onde d’eaux pures

Frisson de cet instant premier
Où l’on ne sait
Images facondes
Si nos chemins un peu perdus

Se mêleront tels des corps
Et la musique parfait accord
A cette seconde
Prendre un envol résolu

Je vais à suivre le souffle léger
De cette femme imaginaire
De son subtil parfum, éthéré
Empreindre mon âme toute entière

Je vais à former de mes mains
Le corps d’un espoir parfait
La peau, le ventre et les seins
Complicités qui exulteraient

 

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Source

Aux ondes limpides du ventre de la terre
Cristallines et pures rebelles guerrières
Eaux tourmentées du désir, rapides, torrents
Déroulant vers l’abîme des océans

A la source de vie sanglante nourricière
Aveugle qui ondoie vivante méduse et vipère
Orages de souverain bien trombes d’amour
Aux nymphes, sirènes et naïades toujours

L’Amazone plonge et inonde l’univers
Dans les combats d’humaines sous les fers
Mille naufrages marins libérés elle emporte
L’essence de l’être sa volonté, toutes sortes..

Deux corps repus après l’ondée s’apaisent
Gouttes de pluie le long d’étroites falaises
Echevelées souveraines lorsque enfin la nuit
Ferme les yeux sur cette joute qui nous unit

 

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Pourquoi

Pourquoi seconde nature d'un monde imaginé
Sans lien aucun nos corps s'unissent à volonté
Faveur des désirs son souverain caprice
Préside seul à nos plus pervers délices

Au long de villes autochtones aborigènes
Citées de fiel que rien dans nos gènes
Ne préposent à la vie et c'est la vie quand même
Qui emporte nos êtres confondus ainsi amènes

Je construirai les murs de ces cités de fer
J'élèverai leurs tours aux ciels de pierres
La peau brûlée par le soleil indifférente guerrière

Lorsque nous vivrons arrogantes de nos seules lois
Téméraires chevaliers de nos seules fois
Réponse : parce que je n'aime que toi

 

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Dans un sourire

Unissons nos vies et nos êtres
A trembler ensemble et à se repaître
Toujours de nos désirs échevelés
Sans que le temps n’ait à les dominer

Rassemblons nos souffrances tels des plaisirs
Que seuls partagent les désunirs
Dans un sourire d’orgueil au monde éventré
Indifférentes et sublimes d’intégrité

Je ne te promets que d’être là, fidèle
Aux matins de tes nuits les plus espiègles
D’ignorer la veille de cueillir le jour
A tes yeux qui seuls diront : toujours !

Or si la terre tremble puis nous déchire
Sur désaccords passionnels de nos ires
Je ne te promets que de te quitter
Sans que jamais, tu n’aies à le regretter ;)

 

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Pars

Pars et ne reviens jamais hanter
Mes nuits mortelles d’indifférence
Aux chemins solitaires de nos absences
Que l’une à l’autre avons consacrés

Nous étions deux sourdingues prisonnières
De nos propres omissions ainsi aménagées
Pars enfin et nous libère
De nos mensonges sur tant d’années

La mort t’a emportée vivante, tu sais
Sur des repentirs déchus et rancuniers
Emporte jusqu’au souvenir de tes rêves
J’irai à l’amour du prochain matin qui se lève

J’irai même ignorante de ta médiocrité
Sans compromis douteux désormais
Sans pis aller et sans craintes
De toi ? je suis hors d’atteintes

Je suis libérée jusque dans mes flancs
Des remords ignares de ce néant
J’échange tes tremblements et tes cris
Pour la musique des sphères, infini

 

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Slow

Etoffes de jeans frottées
Nos haleines emmêlées
Musique psychédélique
Ambiance érotique..

Je ferme les yeux, plus rien n’existe

Mes seins contre tes seins
Un peu space le refrain !
Ta chemise entr’ouverte, moiteur
Sous mon propre débardeur

Je ferme les yeux, plus rien n’existe

Mes bras autour de ton cou
Mots tendres susurrés tout doux
Nous sommes seules au monde
Sur la piste qui abonde

Etrange phénomène, unique !

Ce parfum qui m’enivre
Un petit rythme à suivre
Tes mains dans mon dos
Dans mon sexe ce chaud

Je ferme les yeux, plus rien n’existe

 

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Art pictural

Ce pinceau qui redessine ton corps
Magie artistique je t'adore
Couleurs érotiques et gaies
Soies douces, longues courbes, dais

Va et viens que j'étale
Devenirs qui s'emballent
Lentement au gré de mon âme
Dont tu recrées la trame

Empreintes de nos vies sur la toile
Ce côté de toi que tu dévoiles
Infiniment je regarderai
Ce tableau de nos apprêts

Sourires complices eau jaillissante
Savon et tes mains lentes
Jeux féminins à l'infini
Art pictural presque inédit

 

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Better than..

Nos bouches mêlées nos langues
Qui se cherchent et se caressent
Je suis folle de ces étranges
Et c'est à toi que je m'adresse

Des non-dits délicieux affamés
Exprimés le souffle court haletant
Tendresse et ce jeu répété
Frissons de mon être tout tremblant

J'aime le goût de tes lèvres
Soyeuses et pleines une sucrerie
Ainsi pour nous deux je fais ce rêve
De t'embrasser à l'infini

Ta paume sur ma joue répète
Les battements la transe de tes envies
Aventure lointaine rien n'arrête
Et tu plonge enfin aux interdits

 

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Re

Comme une erreur de parcours
Encore une fois l’amour
Ton corps du mien a l’expérience
Tes mains habiles cette science

Unies par le passé de souvenirs lointains
Je m’oublie sous la courbe de tes reins
Les yeux clos je retourne aux plus doux
Moments, ils n’existent plus du tout !

Je songe ce rêve étrangement
De te retrouver et lentement
De revivre la flamme jaillissement
La passion des premiers sentiments

Mais sous la technique du plaisir c’est le vide
A mes espoirs déçus ainsi putrides
Le parfum enivrant de nos draps
Passés à la machine encore une fois

 

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Ensemble

Etre un couple c’est être ni seul ni ensemble
Dit la poète aux temps présents
C’est vrai et moi je tremble
De te retenir mon doux présent
Auprès de moi pour un million d’années
De compréhension mutuelle exorcisée

Je tremble que ton regard comprenne
Le mien et même un peu perdu
De donner un sens à nos chemins de peine
Chassés croisés du destin éperdu
J’imagine un nous tout éternel
Renouvelé bondissant un appel

Je recrées de vouloir humaines passions
Un combustible nouveau d’humanité
Essence lourde pour toutes nos fusions
Emmêlant nos deux êtres à volonté
Je fais le vœu de te rester nouvelle
Non par principe, parce que tu es icelle

 

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Webmaid

A mes surfs débridés cinglants
Déchaînés de vagues sur la mer
Vitesse folle décoiffée firmament
Tourbillon invincible de mes amers

Ecueils d’icebergs tous sous-jacents
Une multitude de propos épars
Ainsi transies aux abîmes du néant
Par les courants brûlants et hasards

Envole-toi sur ce rêve mon goéland
Pour ne te poser jamais dans les étoiles
Aveugle volontaire au feu de mes élans
Malgré mille fautes je les dévoile

Dépassons les cieux puis leurs éthers
Rejoins-moi unissons nos maux
Nos aspirations déçues et leurs enfers
Imaginons ensemble mes prochains vers

Je sais être infini mais si peu ô
Je voudrais qu’il ne soit pas trop
Tôt au matin que je te révèlerai
Sur cette planète quand tu la choisirais

Je ne suis pas celle que tu espérais
Je ne suis que mon propre monde je serai
Si ton regard déposait au mien l’amour
Et tes mains sur ma peau à leur tour

 

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Toys are us

Le vibro c’est toi
La vaseline c’est moi
Jouets de nos désirs
Instruments de plaisir ;-)

 

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Séduction

Je rêve de te voir aimer
Mon corps autant que mon âme
Et n'avoir pas surestimé
Ces sensations, nos alarmes

Nos mots se sont trouvés par hasard
Se sont plus et envoûtés
Mais n'est-il pas trop tard
Pour être ce non-réalisé

Suis-je réellement penses-tu
Autre que ce désir sans nom
Nous aimons toutes à corps perdu
Suis-je l'objet de cette passion

Ne suis-je que cet étrange
Qui fait accroire
Cet absolu qui dérange
Tous ces espoirs ?

 

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Icelle

Mais qui Icelle est celle que j'attends
Grande prêtresse tribade de nos amours
Je lui donnerai ma vie même celle d'avant
Elle se refusera pour mieux s'offrir toujours

Nous unirons nos transes telles deux pistes
De ski se croisent puis se confondent
Neige perdue de nos aspirations j'existe
Même aux ravines les plus immondes

Même aux glaciers les plus inaccessibles
Lumineux de sens pour celle qui me comprend
Etincellants de gloire humanité sensible
Aux yeux de celle que je pressens

Elle saura être absente aux nuits les plus cruelles
Faire renaître chaque matin aux feux de l'horizon
Rougeoyants de promesses éternelles
Libérateurs en ce sens plus profonds

Je ne promets rien à icelle absolument
Que mes mains sur sa peau sur son corps
Aux jours de désir intensément
Agiles irrespectueuses et rapides encor

Douces elles feront gravir aux soubresauts de son être
Tous les désirs prisonniers de l'habitude moite
Elle ira à gémir j'irai à m'en repaître
Plus mortes que vives après l'amour coites

Comme un horizon s'étend sans interrompre jamais
Nos regards à l'avenir chemineront ensemble
Elle est un monde imaginé que je refais
A l'encre d'icelle qui si peu me ressemble

 

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Cité amazone

Farouche cité, si t'es Amazone
Princesse rebelle sans armure
Aux seins dressés, je suis ton ozone
De feux brûlants au-dessus de l'Azur

Maîtresse guerrière des passions échevelées
Aux paysages morfondus et verdoyants
Aux plages infinies en de folles chevauchées
Aux lunes glaciales des soirs sur le désert ardent

Pays fantastique où je suis libre d'aimer
Une femme qui ne l'a jamais été
Car l'amour n'est qu'à moi à mes rêves à mes espoirs
De mon essence extraterrestre de mes illusoires

Fleuves indomptés que serpente la femme
En son lit méandres tourmentés féroces
En partant mon rêve a pris les armes
Pour défendre ce monde-là de tous les atroces

Je vais à notre cause de liberté humaine
A heurts perdus à corps et à cris
Je serai notre héraut quoiqu'il advienne
Si t'es Amazone je serai ton édit

Je te ferai l'amour avec plus d'ardeur
Que jamais n'en ont connu leurs ébats les leurs !
J'aime me sentir ainsi sereine
Entre tes jambes souveraines

Exaltée de passions altérée de désirs
Nous sommes la plus puissante des races mythologiques
Peu me chaut des hommes de leur devenir
N'importent que tes yeux ô combien magnifiques

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Solstice d'été

Surgie du désert la peau brune dorée
Douce fondante comme le miel parfumée
Une femme fougue cavalière émérite
Jambes nues
Son galop le vent ses yeux de pyrite

Deux mille ans de race fière exubérante
Les cheveux noirs comme la nuit plus ardente
Qu'aux gorges les plus profondes des enfers
Autonome, indigène, si pleinement guerrière

Aux accents chantants inconnus si totalement
Ses lèvres charnues rouges comme le sang
J'aime son indifférence elle me fascine
Mais qui es-tu que je ne devine ?

Des sillons dans le temps des pas dans l'espace
Et dans ma mémoire comme un souvenir fugace
Persistant envoûtant un lourd parfum
De vanille
De musc ! Cette femme que rien ne retient..

La saisir et m'y fondre à mon tour
Partager son histoire partager l'amour
Un secret d'éternité de nous seules connu
Elle repart, elle repart
Je n'en peux plus

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Aux grands croisements

A travers les dunes elle s'est approchée de moi
Femme qui serpente je n'entendis pas un pas
Me prendre par la main et m'emporter
Plus loin encore par cette nuit glacée

J'imagine au-delà des monts inconnus
Des oasis vertes impénétrables et défendues
Aux yeux profanes émerveillés tels que les miens
Des sources d'eau millénaires et au matin..

Au matin je m'éveillerais près d'elle
Mon rêve de femme presque déesse immortelle
Nymphe, naïade, muse, sirène
Fantasmes son ventre rond sa gorge pleine

Désirs, sourds et chauds qui montent
Me dévorent me rongent m'en remontrent
Nous allonger sous les arbres à l'ombre épaisse
Et revêtir nos corps de manteaux de paresse

Langoureusement,
Totalement nues à ne faire que l'amour
Encore à en hurler nature pénétrante alentours
Lourds effluves empoisonnants nos chairs
Le reste du monde ? Ben j'en ai rien à faire !

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Boules de gomme !

Chairs qui débordent au lit des désirs
Rondes généreuses un véritable plaisir
Orgie de caresses centimètre par centimètre
Peaux qui réclament à s'en repaître ah s'en repaître

Goûter goulûment chaque trace de toi
Sur nos corps en dedans partout déjà
Rondes courbes de femme offertes à l'envie
Sueurs et essences sensuelles serties

Seins, ventre, cuisses tes bras
M'y blottir et te serrer contre moi
Nous fondre l'une en l'autre nous mêler
Des centaines de Rubens pour notre musée

Des centaines de nuits rien que pour nous
Réinventer mille jeux tous les plus fous
Et nous redécouvrir à l'infini toujours
Mille brasiers de chaleur, feux de l'amour

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Ses yeux..

Ses yeux sont plus pénétrants plus incisifs
Que l'acier et me déchirent mais quel délice !
Etre ainsi éventrée, dépecée, découverte
Ses yeux me transpercent
Je lui suis
Toute offerte

Je sens à ses yeux monter un désir démesuré
M'enivre me désarme me fait perdre pied
De ses yeux elle pose des mains sur ma peau
Je tremble de tout mon être
Vertèbres
Dos

Et l'intelligence qui brille tel un feu secret
Elle me déshabille de son regard mais
Je suis nue déjà mon âme entièrement nue
Lui voue tous les cultes d'une passion éperdue

Je me consume bouillonne me liquéfie
Etre désirée, être désirée à l'infini
Sentir toutes ces vagues se débrider vous envoler
Se ressentir liquide submergée et enfin sombrer !

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Champ de bataille

Draps déchirés de sueur trempés de cyprine
Joutes félines féminines transes torpeurs
Jambes serrées
Caresses de feu dans tous les sens
Sexes béants
Souffles courts échevelés absences

Chevelures qui se perdent envoûtement
Magie experte de sa langue de ses mains
Jeux de vierges folles au cœur à l'envie
Douceur assassine une étoile qui luit

J'irai à me blottir au souvenir de nos nuits
Echevelées de tendresses, répétées à l'infini
Réinventées à l'amour qui me fait transir
Espérer encore replonger ressaisir

L'instant premier, le seul, te découvrir
Te redessiner de corps mes désirs
Etre là au coucher de joutes éternelles
Plus indolentes encor toutes aussi sensuelles

Ce lit mouillé de nos larmes de nos rires
De nos jeux de nos complicités de nos ires
Colères feintes pour nous retrouver nous comprendre
Chuchotements, t'écouter, t'entendre, t'entendre
Tant tendre

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Eau de feu

Boire la vie jusqu’à la lie à en frémir
Bouteilles de whisky sangs du désir
Montent et vous dévorent vous assassinent
Libre d’aimer celle que je dessine

De mes plus violents émois
De mes plus courantes illusions
L’alcool peut jouer des tours parfois
Elixirs de vie aux fragrances d’abandon

Je suis à mon rêve éberlué en transe
A cette femme déifiée absence
Souvenirs mêlés d’entrevues au hasard
Passions, nous traverser de part en part

La chair crie des images nous inondent
Plus irréelles encore que celles facondes
De nos espoirs secrets à ces sourires volés
A ces regards croisés ces mensonges mêlés

J’ai aimé une femme oui autrefois
Mais chaque femme m’est nouvelle..
Cent fois
Je replonge à ce vouloir il m’interpelle
Me porte aux univers ah ce dédale !

Ces bruits dans ma tête que rien n’arrête
Musique fallacieuse outrages qui s’entêtent
Au matin : gueule de bois !
Rêver d’une femme encore une fois

En deviner mille sans visages
N’en aimer jamais qu’une ô adage
Principe presque incroyable
Une si douce fable

A bercer nos nuits bouffées de chaleur
Renouveau incertain tréfonds de nos peurs
Aimer disais-je ou peut être espérer
Pleurer, souvent, ne jamais renoncer

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What am I

Aussi loin que l’océan puisse ensorceler
Nous pourrions regarder ensemble tu sais
Hypnose de la bleue immense.. respirer !
Toi..
Si et seulement si

Je désincarne comme une fenêtre, distante
Et les brisants, et la lumière, et toi, absence
Une voix ! A quoi est-ce que tu penses
Toi ?

J’aimerais être là même invisible
Te voir vraiment murmurer l’indicible
Aux jours du temps, promesses indivisibles
Si et seulement si..

Je n’ose pas vraiment je sais bien
Comme pétrifiée à tous ces mondes marins
Que j’imagine depuis la grève
Tu es ce soupçon de vent dans mes rêves
Presque réel, presque

Tu es ce parfum de bleu plus pénétrant
Qu’aucun espoir ne l’a jamais été vraiment
Aux bruits de la mer mon propre sang
Qui bat à mes tempes, bouillonne

Comment fait-elle
Cette voix qui résonne ?

Je voudrais vouer au réel
Mes mondes imaginaires
Te deviner sans inventer jamais
Cet univers à toi, ce que tu es
Toi

Je voudrais, je voudrais tiens !
Et des années lumière de différences
Sans que je n’y comprenne rien
Absolument
Est-ce que tu y penses ?

T’arrive-t-il de sourire parfois
A me voir aussi paumée que moi
Et si un peu de tout ça pouvait être partagé
Et si toi aussi tu voulais imaginer..
Si et seulement si

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Buste de femme

Et sous ton corps, sous tes seins, sous ta peau
Je sens ton cœur battre tu sais..

Ces bras que tu croises devant toi
Ces mains que tu fermes au destin

Toutes tes interrogations
Auxquelles même toi..
Tu ne comprends rien !

J'ai survolé la foule, saisi l'instant, un oiseau
Pour t'oublier et être encore plus près

De ton âme insaisissable et sans loi
J'ai décidé de t'aimer peu m'importe combien

Ni pour quelles raisons
Tu veux recadrer ça ?
Peser peut-être, nos liens ?

Clair obscur ta poitrine gonflée et mes désirs
La puissance de tes bras la force de ton vouloir
Sois toi juste toi

Silence de ma voix hurlement de tes soupirs
Mélange, retour à des désespoirs
Exténués ! oublies ! quoi..

Ta vie et la mienne enlacées..
Chaque femme a droit à être aimée
Chaque femme est un monde
Tu es mon monde à moi..

J'en ai connu de plus belles tu sais
Mais jamais d'aussi belle que toi
J'ai parcouru des océans de lumière
Pour enfin me retrouver dans le noir

Je voudrais de nos draps t'attacher..
Etre sûre que tu ne nous abandonneras pas
Sans toi c'est l'enfer sur terre..
Ton corps ?
Le paysage infini des plus merveilleux espoirs..


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Vertiges

Et au bout du chemin ?
Au bout du chemin tu n'étais pas là
Au bout du chemin les nôtres se sont croisés
Je suis arrivée au bord d'un canyon
Vertige des sens

Vertige de paysages et toujours plus loin
Amazone, liberté, ciel pur et au-delàs
Liberté encore pour des années, des années
Aux horizons lointains ma seule fidélité
A moi-même, peut-être à personne..
Vertiges et transe

Vertige, absence
Vestiges de ces espoirs, envol
Pour des mondes millénaires et verdoyants
Déserts glacés, plus chauds que ton corps
Qui m'oublie
Qui s'est oublié un peu lui-même

Je n'irai plus aux océans du souvenir
J'irai aux îles vierges pacifiques
A me brûler la peau plus près encore
De la lune, des étoiles, du soleil
A recueillir le temps, à le dire
Aux amours déçues.. à les écouter

S'envoler, plonger, sans cesse repartir
Possession, envoûtement, Atlantique..
J'irai à me battre avec colère
A prendre mes armes : airain, vermeil
Se lever, s'envoler, repartir
Surprendre, un jour, cette flèche empoisonnée..


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Confession

Je ne te dirai pas..

.. que je t'aime
.. que tu es belle
.. que j'ai envie de faire l'amour

Je ne te dirai même pas..

.. que je suis homo
.. que nous ne nous sommes pas rencontrées par hasard
.. que chaque minute sans toi est une éternité

J'irai à faire semblant toujours
A jouer parfaitement ce personnage de roman
Sereine, insensible, stable, un vautour !
Dévorée en dedans.. goéland !

Je ne te demanderai jamais..

.. de rester dans ma vie
.. de m'être fidèle
.. de penser à moi, un peu

Je ne te demanderai même pas..

.. l'heure
.. si tu vas bien
.. si tu pense encore à ton ex

Je suis cette ombre comme indifférente
Indispensable dans tes pas
Tu me trouveras un peu.. absente
Mais je ne te lâcherai pas

J'irai à te frôler du bout des doigts
Accidentellement, excuses-moi !
Quelle maladroite je fais !
Et ton parfum m'enivrerait

Je ne te dirai rien !


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Aimer

Au terme de mes interrogations
De mille mots
Deux mille passions

J'aimerais dire à une femme :
" Je t'aime "
Et que ce soit vrai

Les yeux remplis de lumière

J'aimerais qu'elle me réponde :
" Je t'aime aussi "
Et que ce soit vrai, aussi

Euh..
Si pour changer cela pouvait ne pas être ma meilleure amie !


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Remords

J'ai lavé les draps
De notre lit auquel je ne retournais pas
Depuis que je t'ai quittée
Les remords
Une fois bien délavés
Les souvenirs détrempés
C'est dur à décrader
Trois heures de lavage
D ieu que ce bruit là va me saouler

Je l'entends tourner encore et encore
Le tambour de la machine des records
Seul témoin de toute la durée
De nos amours d'été

Je ne crois même pas
Avoir appris quoi que ce soit
L'histoire s'est épuisée
Une fois encore
Quelques images tronquées
Des bulles de bandes dessinées
Pas les plus francs succès
Ni de l'érotique ni du bondage
T'être un comics genre pieds nickelés

Je me souviens te dire je t'adore je t'adore
Plus rayé que ce cd c'est le guiness et encore
Je ne l'ai pas mérité
J'y croyais, j'y croyais

Tout comme on veut bien croire aux dinosaures
Dès que l'on va au musée

Des histoires tu sais il y en a pléthore
Et elles finissent toutes.. par s'épuiser


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Le vent..

Un amnésique dit :

Le vent a tourné
Ni frégates amarrées
Ni moulins éventrés
Ni blême un soupir conditionnel

Un bouffon même s'écrie :

Le vent a tourné
Et d'abord celui illuminé
Celui propices aux révoltés
Beurk de le vent occasionnel

Un romantique dit :

Le vent a tourné
Ni plus jamais tes cheveux cendrés
Ni le sable aux dunes mordorées
Ni l'espoir pourrit des coeurs fidèles

Un philosophe dit :

Le vent a tourné,,

J'ai retourné mes poches
J'ai posé mon cul

Le monde est mal baisé
Mais ça,,
Ca,,
On le savait, non ?

Un poète écrit :

Viens là que j'encule le vent de liberté
Car lui aussi a le privilège d'être pédé


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Et moi je vais contre le vent..

Et moi je vais contre le vent,,
Ce qui me plaît ?
Moi !

Ce qui me plaît ?
Je le fais,,

Je le dis,,

Il y aurait tant à dire

Et moi je vais contre le vent
C'est peut-être dur
Mais je suis passée et repassée
Tant de fois
Par ces chemins
Mes pieds y sont empreints

Les arbres portent mon odeur
La vie coule à travers moi
Avec la sève des arbres
Avec les herbes par terre

Ni pollen ni jus de gland,,
Mon âme est celle d'un enfant

Je vais contre le vent,,

Si la vérité part en arrière
Alors je suis retardataire

Si le vrai n'est pas pour aujourd'hui
Alors je suis née demain

Je me fous pas mal de l'air du temps
Je m'en fous pas mal et plus,,

Chemin faisant,,

Chemin faisant

Je vais les sentiers de vie qui ont un sens

Et si le mensonge est dans le vent
Je me garderai peut-être même de respirer

Chemin faisant,,
Je vais contre le vent


;-) @+

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Titres :

Amitié Promenade en ville Aperçue Source
Pourquoi Dans un sourire Pars Slow
Art pictural Better than.. Re Ensemble
Webmaid Toys are us Séduction Icelle
Cité amazone Solstice d'été Aux grands croisements Boules de gomme !
Ses yeux.. Champ de bataille Eau de feu What am I
Buste de femme Vertiges Confession Aimer
Remords (lyrics) Remords Le vent Et moi je vais contre le vent..