Exquise hantise | Entrelacs | De terres brûlées en poudrières | Vivace |
Sur un fil de soie | Amantes | Et toi, te souviens-tu ? | Au creux de nos années |
Essentielle | (sans titre ;-)) |
Me ferez vous l’honneur madame,
ô nuit pour laquelle je me damne,
Prenez ma peau, faites en squames,
Encerclez moi telle une liane,
Comment de vous rester profane, |
Vous aimer me foudroie mais vers vous me renvoie,
Vous aimer c’est souffrir, et accepter cela,
Vous aimer me pourvoie en sensations, émois,
Vous aimer c’est fleurir à l’hombre de vos lois,
Vous aimer c’est tarir jusqu’au son de ma voix,
Vous aimer c’est guérir le cœur flétri et las,
Vous aimer c’est bannir le calme sous le toit,
Vous aimer est plaisir et douleur à la fois,
Vous aimez tant d’émois mais vous ne m’aimez pas, |
De terres brûlées, de jachères en jachères,
De landes bouillonnantes en geysers,
De volte faces, en poudrières, |
M’aideras tu ma douce à comprendre pourquoi,
Ton amour est pareil à ces fleurs vivaces,
Mais quand le tournesol de nouveau vient à poindre ,
Les sursauts de ton cœur et ce désir pugnace,
M’aideras tu enfin à délier ce moi
Ces allers et retours m’entraînent dans l’impasse
Une cycle, comme une escale ou je viens te rejoindre,
Quelques grains de ta peau ou plane la menace,
M’aideras tu encore quand pétrifiée d’effroi, |
J’ai rodé tant de fois, j’ai semé tant de doutes,
J’ai supporté le poids, lourd comme une voûte,
j’ai pleuré sous le bois le chagrin qu’il en coûte,
J’ai fui la malaria de l’amour qui dégoûte,
J’ai cherché le détroit du confins de la soute,
J’ai découvert la joie du corps qui s’arc boute,
J’ai succombé, en proie, à celle qui envoûte,
J’ai oublié parfois qu’un rien est somme toute,
J’ai rodé tant de fois, j’ai semé tant de doutes, |
Je m’induit en amante sauvage et lointaine,
L’exquise sensation de mes doigts sur sa vulve,
Humide est sa toison, avide est ma caresse,
Glisser au plus profond de ses plis délicieux, |
Je n’me souviens de rien de doux,
Je n’me souviens de rien de tendre,
Je n’me souviens d’aucun « je t’aime », |
Au creux de nos année se plieront les souffrances
Aux corps de nos aînés nous chercherons réponse,
Aux rêves alambiqués nous donnerons distances,
Nos deux bras décharnés se joueront de la danse
Nous serons foudroyés devant tant d’indécence
Et d’écueils en étés nous saisirons la chance nos esprits égarés s’apaiseront……………………….…..Silence. |
Femme modèle au parfum envoûtant,
Femme soleil aux cycles émouvants,
Femme oiselle au plumage étincelant,
Femme treille aux cipres émergents
Femme rebelle aux multiples accents
Sophie le 19/09/2005
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Dirons nous que nos drames se révèlent un délice,
Dirons nous que le fond de tant de précipices
Dirons nous que l’amour de raison fait office
Avons nous de l’espoir comme de la justice |