Feu intérieur Mon rêve Lessives Un oiseau danse ...
Emportée Auxiliaire futur Super marché Corpuscules
Corps pustules
Indif errance Ces mots voleurs, ces mots menteurs Une petite flamme Ralliement
Strangule action Etre né quelque part On m'a volé les mots En chasse..
Cette lettre perdue Autochtone Biblio tech ! La mère de Narcisse avait peur..
Je plonge My ladybird Oser Telephonic appel
Mary Cassatt Avec ou sans toi Buste de femme Anniv menthe à l'eau








 

Feu intérieur

Et sur ce corps brûlé
Le feu intérieur a débordé
Mais tel le phoenix de ses cendres
Même si l'espoir se laisse attendre
Malgré nos opprobres, nos offrandes
Si les braises punitives parfois ...

Aux feux du soleil plus loin encore
Cet oiseau libre à l'Aurore
Goéland
Aux cieux, aux firmaments, plus loin
Que le sens, les maux, le destin ...
Libre cet oiseau roi ...

Immensité du ciel, cette mer immense
Incorruptible son âme, cette danse
Immortel et même poussière
Fragile, éphémère..
Sensible
Désenchanté, son désarroi

A l'automne
Un jour au coin du feu
Aux feux de l'amour juste un petit peu

J'irai à voir dans ses yeux
Même dans ses larmes
Son impatience, ses alarmes

Cette petite flamme de vie

L'amour c'est un sursis
Et nos blessures nos forces aussi

 

 

Mon rêve

Mon rêve est à nos amours
Ces draps flamboyants nacrés
De soies multicolores
Où mêler nos âmes plus que nos corps
Nos désirs effervescents
Nos étreintes nos caresses

Ce monde inconnu évanescent
Un rai de lumière t'emporter
Voir ensemble et surprendre
De santal, d'onyx, d'ambre
Ces secrets les plus troublants
Nos larmes de bonheur,
Nos tendresses..

Mon rêve est à ta peau
Tes lèvres, ton parfum
Tes îles, tes reins
Aux espaces boréales
Aux flancs d'albâtre
Aux sueurs aux liquides
Mon rêve impavide..
Mon rêve n'a peur de rien

Viens je t'emmène
Au-delà de l'histoire
Des contingences humaines
Des règles établies
De définitions exiguës
De sens incertains
De conjugaisons ancestrales

Viens à mon rêve, mes bras, ma force
Ce refuge des premiers matins
Renaître, être nouvelle
En vie plus que jamais
Toi-même et pour de vrai
Unique, tellement
Puissante et insolente
Magnifique sous le dais

Oublions ensemble
Inventer et défendre
Ce qu'il y a de plus magnifique en ce monde
Ce qu'il y a de plus libérateur en l'amour..

 

 

Lessives

Mes beaux yeux sombres vont délaver..
Ah ces machines à laver !!
Qui vous rétrécissent le linge
Du ratatine méninges !!!

Phosphates, phosphores et autres zinc
De bars glauques déserts
Brillants d'acier ces univers
De solitudes et autres bringues

Ratatinée dans ses fringues
Les adoucissants ça gratte boh
Ca démange de renouveau
Eaux dures et autres bastringues

Accoudées une autre bière tiens !
Un petit pinard qui tache bien
Tournent les tambours de machine
Et autres idées que je devine..

 

 

Emportée

Je suis amoureuse de la femme de ces textes
Complètement folle totalement passionnée
Encore une dingue sur le net
Décidemment pas de bol

Je me prenais déjà pour Natalie Barney
Je l'aime sans lui avoir jamais parlé
Jamais rien dit jamais rien entendu
De sa voix
Mon âme à son âme attachée
Depuis l'éternité
Depuis que le monde est monde

Je sens en elle les serments que la vie
N'a pas tenu
N'a rien promis
Cette tentatrice espiègle
Mesquine et cruelle

J'aime parce que je sais aimer
De toute ma vie tout ce que j'ai été
Tout ce que je serai

J'aime et l'amour est sans logique
Sans corps
Sans aucun sens pratique
Je vibre et me transis
De me confondre à ses mots

Que m'importent les lois
Qu'importent les gens
Leurs opinions leurs sens prévenants

J'aime celle à qui j'ai refusé
L'amour que je lui vouais

J'aime aujourd'hui cette écritoire
De cuir et de moire
Je suis cette écumoire
Débordante
Des histoires à la Boris Vian
Je pleure encore cette petite souris
Croquée par le chat

Je t'offrirai des arraches cœurs
Sur mon pianocktail je jouerai
La mélodie du bonheur
Sous la pluie parapluies
Envole moi encore
Tous les présents à la folie
Qui n'existent que sur nos livres

Nos mots mêlés se parlent et se répondent
Correspondances
Eternité, fusion

Tu es ma déraison
Tu es ma raison d'être

 

 

Auxiliaire futur

Ce monde qui se détraque
Tes éthers, ton refuge, remarque
Ton abandon de leurs attaques
Ta raison même un rien patraque..

A ton au-delà, à ces confins
Ta liberté, ton aventure
Ton refus, ta déchirure
Es tu aussi loin
Que je ne sache plus te dire
Que je t'aime, peux tu l'entendre ?
Et même perdu est-ce un délire
Une autre forme de vie
Plus que ces conventions perverties
De raisons
Inhumaines et sans nom

Tu es mon frère malgré tous
Je t'aime et malgré tout
Toutes les distances tous les fous
Ceux là qui abondent

De pratique, de réalité, des clous !
L'obscurité tout à coup
Est notre liberté à nous
Je me fous bien de leur monde !

Parviendras-tu Will cette tâche
Etre heureux sans attaches
Etre cet homme sans relâche
Cet homme qui marche..

Es tu mort déjà, un être irréel, ailleurs
Une âme perdue presque, un intérieur
Une ouverture au monde, sans peurs
Une victoire sur nos logiques erreurs

 

 

Super marché

Deux steaks s'il vous plait
Et du mou pour le pâté
Du chat obésité
Ventres brûlés, enfants violés
Prochaine station de métro : Colin Maillard
La Terre tourne, et tourne en ronds..

 

 

Corpuscules
Corps pustules

J'étais amoureuse de toi jusqu'ici
Mon néant mon infini

Ma parfaite, mon absolue, mon absente
Mon désespoir aussi

Tant de fois j'ai étreint caressé
Ce corps impavide écorché

Souvent l'ai-je confondue
A d'autres femmes imaginées
A ces désertitudes sans armes
Ces nuits glacées tantôt
Bannissement
Au plus inextinguible, au plus noir
Du vide et ses détresses
Engeance
Torpeur

Je me suis perdue moi aussi
A mes trouilles
A mes dépits

Hiéroglyphes presque fous
Qui me démembrent
Arrachent à les entendre
Ces mots, les pervertir
Renoncements, évidences

Ding dong Quasimodo
Roule ta bosse mon gros
Paresses frugales
Etre cet Homme Qui Rit
Comprachicos
Chairs découpées un repas
De rires humains dévorants

Bic micro cette fois
Flamme vacillante peu à peu
Micromillimètre
Tip tap tout petit pas

Les cloches de cette cathédrale
Ses abbatiales, ses transverses
Epouse moi

Le beurre, son argent, la crémière

Un mot pour un autre désormais
Amitié disais-tu ?
Forfanterie ! Forfait !
SNCF le ticket
J'avais un ticket..
Mon mensonge narquois
Vas je ne te hais point !
Je ris et à personne
De ton indifférence, tu m'indiffères aussi vas !

Sans aucun regret
Cynisme en devenir
Autodérision perverse
Languide
Mon sang va aux égouts
Et je me fous de tout

Ma lymphe gerbe à l'envie
Mes hormones, mes neurones
Que reste-t-il
Que tu n'aies refusé
Que je ne refuse aussi
Tu es mon indolore
Tuer celle que j'adore..
Est-ce si difficile ?

De vivre
Ces borderline
Ces états

Je suis absente même à moi-même
Je suis errante, l'errance même
Dans ces moments de bleu
Ces instants de peu
Ces ignorances indifférentes
Ces morsures indolentes

Je suis la vie et je refais
L'histoire jour après jour
Le langage commun et l'amour
Je suis ce créateur indifférent
Ce maître du jeu incessamment
Ce foudre de guerre
Cet olympien, ce Jupiter
Ce néant de la Terre
Ce feu imaginaire

Plus immortel, plus invincible
Que les démons inextinguibles
De démences, de servitudes
De finitudes et d'enfers
Je suis le magicien désormais
Circée

Et j'interdis que l'on engendre
Des âmes à des corps mêlés
Des âmes à d'autres attachées
Je recrée l'union rémanente
N'avoir plus aucune attente
Etre libre de n'aimer pas
Me dissoudre à la poussière du jour
Effacer le mot d'amour
Hiroshima

 

 

Indif errance

De papier journal je fais des bateaux
De papiers journaux je fais des chapeaux
De clown
Même pas beaux
A quoi servent les mots
A quoi servent les mots

 

 

Ces mots voleurs, ces mots menteurs

La Fontaine était un voleur
Et ces vieux grecs aussi
Les sagesses du cœur
Ont leur histoire aussi

Engeance millénaire
Cette tribu première
Ces vérités bonnes à entendre
Et tout n'est plus que cendres..

 

 

Une petite flamme

Butagaz méthylène
Isopropane benzène
Hippopotame oxygène
Les terres de Mytilène ...

Petite flamme bleue qui danse
Feu follet dans ta transe
Viens à me brûler viens à mon instance
Consume encore désirs essence

Tu es celle même ...

Tu es la vie de tout ton corps
Tu es cet amour plus que parfait encor
Tu es ce tourbillon, cette entité, ce brasier

Tellement ...

Tu es cette tornade, ce feu dément, cette possédée
Mais sans un tremblement ...
Tu es cette caresse du vent à fleur de peau
Cette douceur inespérée ce renouveau ...

Tu es cette femme au grand complet
Mes désirs les plus fous ... à tout jamais

 

 

Ralliement

Rimes
Rime en rond
Rime à rien
Rimailleurs

Enclume
Forgeron
Marteau
Martèlement

Marre tellement …

Qui tiendra les promesses ancestrales
Sinistre cavalcade
Et son rire en son cri médusé
De Gorgone, de Charybde, de Circée

Les magiciens sont des escrocs invétérés
Et des mots les erreurs de nos gorges nouées

C'est sans un mot que naît la vérité
Sans un remord s'est-elle exilée

Rimaille
Limaille
A nos fers enchaînés
Nos encres essoufflées

Nos ancres amarrées
Ah se marrer
Se moquer de Rimbaud, du Victor
Du Rousseau
Les envoyer bouler !!

 

 

Strangule action

Sa mère a étranglé Hercule dans son pieu
Ressuscité il ne vaut guère mieux
Pour qui sont ces serpents qui dansent
Saucisson des errements en cadence

Les gageures humaines
Le sang dans nos veines
Les joies et les peines
Leurs amours anathèmes …

 

 

Etre né quelque part

Etre cette femme sans histoires
Cette mère prodigue y croire
Bienséant social exutoire

Je viens d'ailleurs
Je viens sans peurs
Je ne suis pas une erreur

L'histoire se répète et moi non
Engendrer, créer son nom
Etre cet unique, ce trublion

Résonner de sens indistinctement
Marteler d'absences difficilement
Décider de vaincre évidemment

Je vais à mes déboires moderato
A mes gadins, mes coches, mes soubresauts
J'avance aux infernaux

Je suis cette femme …

 

 

On m'a volé les mots

On m'a volé les mots
Ces quelques mots
Ces mots complexes
Ces mots qui vexent

Lorsqu'ils sont refusés
Lorsqu'ils sont bafoués

Je les ai crus parfois
Je les ai crus plus forts que tout ça

Je les ai dit, un jour, c'était autrefois
Je ne les redirai pas

 

 

En chasse..

Je me sens amazone et guerrière
En quête de quelque prisonnière
Empêtrée de chaînes
Enchevêtrée, amène

Les pieds nus dans le sable brûlé
Je vais altière presque impavide
Cette force de se savoir aimée
Ces moments où la vie moins frigide..

Tu es mon joyau et pour l'éternité
Ce diamant que je sais enchâsser
Sertie, magnifique, flamboyante
Protectrice aussi, résurgente

Tu es ce talisman, cette religion
En des contrées inédites nous irons
A faire miroiter nos feux intérieurs
A faire de nos haines, ces élans de cœur

En ces prisons qui me libèrent
En ces en droits quand bien même
Tu es mon hermine et mon diadème
Tu es cette royauté toute entière

 

 

Cette lettre perdue

Je t'ai aimée tu sais
De tout l'amour ce qu'il peut être
Mais je ne savais pas

Je t'ai aimée encore toutes ces années
Et si je te retrouvais
Aujourd'hui
Maintenant que je sais

Je te regardais embrasser l'autre
Me regarder moi
Je t'écoutais ne rien lui dire
Et murmurer tout contre moi

Ce que j'aime ta voix
Tu es présente, présente pour moi
Tu es ce sens à ma vie

Cet amour meurtri
Ce seul et véritable amour
Cet amour en retour

C'était il y a quinze ans
C'était à plus jamais

Dans ce baiser imaginaire
Que je t'envoies
Cette lettre perdue

Nous sommes ces amantes maudites
Mères et filles je médite
A ne plus aimer jamais

 

 

Autochtone

Les pieds sur Terre
La tête dans les étoiles
Ce géant indomptable
Le mammifère..

Les pieds au mur
La tête dans le vague
Ce chevalier en armure
Qui traîne sur la madrague

L'estomac dans les talons
Une faim d'immensité
Le cœur en pamoison
Partout où j'ai été

Le corps en cadence
Au rythme et à l'envie
Cette madrilène danse
Une musique en folie..

Feu follet jaillissant
Bleuté et vrombissant
Les bras ballants
Le rêve d'une enfant

Etre cette autre
Et être mille
Se faire l'apôtre
Et de ville en ville..

Une quête à satiété
De justice éperdument
Liberté retrouvée
Mille visages larmoyants

Je suis d'ici et d'ailleurs..

 

 

Je plonge

Sous les coraux les anémones
Les poissons clown les sels marins
La côte bretonne..

Verser à l'océan
Couleur de firmament
Se liquéfier indolemment

Je suis goéland et crachin..
Je suis le vent quoiqu'il soupçonne
Et mêlée aux embruns

 

 

My ladybird

My ladybird est repartie
Aux plumes arc en ciel et duveteuses
Pour l'île aux oiseaux, sa patrie
A emprunt le sucre amer de l'absence
De l'absinthe, de ces souffrances
Ces servitudes

A l'amour telles à un absolu
My ladybird, le dernier des ut
Sur la contrebasse, le cor de chasse
Dans ma tête résonne sa race
Fière et unique
Irrépressible

Je décline le ciel avec impuissance
Les hirondelles, ta revenance
Les neiges virevoltent m'aveuglent
D'autres brament et moi je beugle
A en perdre la voix
Que serai je sans toi

Si j'avais su t'offrir
Si j'avais su te retenir
Mais la liberté ne se surprend pas
Tu es cet oiseau aux cieux plus loins déjà
Plus lointains que les îles bleues
La liberté ne se retient pas..

 

 

Biblio tech !
Techniques d'écriture..

Gueule de bois mon cœur
Tête de bois, tête dans le seau, gerbure
A l'eau, à l'envie, alambic, à l'envers, aventures

Moitié plein, moitié démesuré
Au goulot de bouteille écorché
Replonger comme à l'éternité
Alcool de vie nacré

Apollinaire ; je décolle
Et retourne aux poèmes de vie
Ses modes d'emploi aussi, ses lies

Aperçue une femme Comanche
Sauvage cette vestale
Ibère ou femme fatale
Des crocs à son cou, ses chagrins
Ses escarmouches l'étourdie
Pattes de mouche mes envies
D'elle, la faire danser de mes mains
Cambrer, gorges et hanches
Le mal de cheveux qui se dessine
Le prochain jour que je devine

Demain au plus tard
Il faudra que je la désarme
Faire l'amour et infâme
La laisser guère plus tard

Partir à d'autres saoulitudes amères
Picon, ale, whisky malté
S'étourdir, s'altérer
Et vivre à trois mille pieds
Inventer l'univers
Etre seule sur Terre

Peu m'importe les avanies
Les vices parfaits, les accords
Je suis ce diable sans un effort
Et je refais la vie..

 

 

OSER

Mes voyous zonent dans les caves..
Mes voyous ont rencard avec le juge pour enfants
Révision des cours de braquage
Comment chourer sa lacrymo à un CRS
Piquer son sac à une vieille
Dépoiler, taxer ses pompes à un con
Eclater sa gueule, appel de détresse
Mes voyous sont ces adolescents..
Je me sens tellement pareille

Distributeur
Interdiction
De ne pas me montrer comment le vider
Papier cigarette, débutante à ses heures
Interaction
Je blouse les chewing gums, je sais gratter !
Et je sais aimer
Mais eux ne grandiront pas
On aura retrouvé
Un jour dans le caniveau là bas

La dernière seringue
Le dernier cran d'arrêt
Sur ces yeux brillants lumineux des enfants
Enfants perdus enfants violés
Ce monde complètement dingue
Cette violence meurtrière
Cet appel du sang
Cette trahison de leurs mères

Cette ville pourrie a trahi des enfants
Leur a volé leur avenir ces promesses
Et pour six semaines maintenant
Mini golf squad et plage
Des adultes leur bottent les fesses
Je t'apporte mes images …
Mes rêves d'aéroport
Quelques mots d'amour..

 

 

La mère de Narcisse avait peur...

Et qui a engendré Narcisse, à quelle fin ?
Dans ce reflet cruel, l'amour qui m'est du, errance
Apprendre à m'aimer ? Juste un peu, juste ce rien..
Ce tout, cet absolu, cet éternel

Si je pleure ô dieux !
Si rien n'est essentiel..

Qu'importent les augures ! Au terme de ma quête..
Me libérer ! Exister ! Vivre ! Enfin..

 

 

Telephonic appel

Il est mort
Le bus a explosé
La route des vanités
Nos chairs écorchées
Cette vie insensée
A en gerber, à en gerber

Comment peut on oser
Je ne supporte même pas l'idée

Génocides, génocides
Fratricides, suicides
Boulevard des Invalides chic !
De jolies petites boutiques

Ce soir à la télé magic !
Comment claquer son fric
Comment ne penser à rien
Etre ces moins que rien

Ces bovidés
Accords de paix..

 

 

Mary Cassatt

Ces horizons de bleu
Ces manteaux de ciel
Caillebotte
Ces huiles essentielles

Touche à touche de lumière
Goutte à goutte de couleur
Trait pour trait à l'envie
Feuille à feuille marguerite

Primevère
Nature morte
J'étais en vie avant toi
Il est bon d'effacer parfois

 

 

Avec ou sans toi

Au bord du lac artificiel
Des jets d'eaux scintillants
Des rameuses nues
Des enfants mouillés
Ce soleil éclatant
Ces arbres qui bruissent
Ces chemins de gravillons
Ces buissons qui nous attendent

Mais je suis seule et les mains dans les poches
Je fais à l'été comme ce reproche
De m'avoir laissée poste restante
Sans attaches, sans adresse
Sans lit d'amours fixe
Je regarde les autres et tout se complique

Je suis le masque de fer sempiternel
J'aurais pu être le Prince Charmant
Son ingénue
Dévertébré
Ce moi rampant
Des pneus qui crissent
Passage piéton
Ils peuvent bien se pendre..

Je ne regarde ni droite ni gauche
C'est la mort que je fauche
Meurtrie mais résistante
Sans désillusions, sans tristesse
Monotonie une idée fixe
Je ne regarde pas les autres, futiles répliques

 

 

Buste de femme

Buste de femme
Ce tableau auquel je rêve parfois
Le désir sous la poitrine gonflée
La main sur sa peau comme posée

Les reflets de lumière en été
Mon rêve de femme
Elle s'éveille je la prends dans mes bras
Je découvre son visage..
Ce tableau comme un présage

Peut on tout dessiner
L'amour le réécrire, le réinventer
Aux mille paysages
Et dans ses mains..
Un rien de divinité

 

 

Anniv menthe à l'eau

Champagne et petites bulles
Des prunes !!
Des queues de pêche, des noyaux confits
Je suis née aujourd'hui

C'était il y a longtemps
Chaque jour un peu plus
Chaque nuit un peu moins
D'espoir de partager la nuit

Chaque an vanité
Tout est à recommencer
Si peu ont avancé
Ai-je donc été

Ai-je vécu vraiment
Ai-je attendu un an
Une menthe à l'eau siouplé
Quand elle s'est retournée

Vos beaux yeux rêveurs
D'un air moqueur
Ce sourire gêné moiteur
Ce rire inquisiteur

Anniv terrasse de café
Anniv à rêver
A réécrire à inventer
Poèmes dédicacés

A l'inconnue aux yeux verre
De whisky un peu amère
Mais j'espère encore va
A demain, demain déjà

28/12/04

 

 

Un oiseau danse …

Ta musique à mes tempes
Ce rêve cette attente
Ta verve ardente
Ce voyage détente
La liberté ses contredenses..

Ma semeuse tu dispenses
La vie impatiente
Les ailes battantes
Déployées dans la tourmente
Tu me donnes cette chance

De voler à nouveau immense
Est la mer distances
Dix stances
Mes envolées mes exigences
Soulagées mais prudentes

Impudentes
Ethérées indécentes
Incandescentes
Les poètes et Dante
Inversée la descente

Je retourne à l'essence
Aux parfums renaissance
Aux premiers temps tance
Fais moi vibrer puissance
De ces visions brûlantes

Encore, encore
Amphore
Pandore
Ces flambeaux à l'aurore
Ce phare aux abords
Ce pirate sur la planche

Un oiseau danse …

 
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