Les Textes
A toute heure Question Juste ça Si tu savais..
Etre libre Prude No comment  
Nos passions inutiles D'Elle Humanité perdue  
Etrangère à elle-même Ce qui n'a pas été Ripaille  
Zombéiforme Femme-piège Au revoir   
Moins dramatique.. Allumeuse J'irai  
Merci ;-) Consultation matinale Souvenirs   







 

A toute heure

Tout à l'heure
A toute heure
Toutes sans peur
A joutes heurts
Ajoute du beurre

Sur la tartine
A cette comptine

Comptes, contes, comptines
Compteurs
Comptoirs

A rebours
Nos histoires

Flash-backs vidéos
Même un peu trop
Programmations
En différé

La vie cet accéléré
Qui ralentit, ralentit, ralentit
Des lentes pourries
Nos parti-pris

Tout à l'heure
J'serai repartie
Mes réparties
Mes sauf-conduits
Les manques d'en vie

L'une manque, l'autre dit
L'aimante envie
La mangue un fruit
L'amante cette nuit
La mante me nuit

A toute heure
Pfff des non-dits !

 

Question ?

Question
That is
The

Which means ?
A witch means
Une sorcière
Belle et altière
Cette étrangère
Ce laisser faire

Une envoûteuse ensorcelée
En recherche d'idées
Une enjoleuse enguirlandée
Quel verbe après aimer
That is etcaetera
That is et.. pourquoi moi ?
Pourqui moi ?
Pourqui pas moi ?

Qui pourquoi
Et.. pourquoi pas ?

Les mots, les mots, les mots
Qui jamais ne répondent à nos questions
Nos interrogations
Nos inter-exactions

Interférences
Inter-exigeances
Inter-indécences

Toutes seules nos absences
Nos indifférences
Nos renoncements

Question
Question mark
Remarques

Pointes d'ironie
Flèches de jalousie
Jalouses insomnies ?

Another question..
Décidemment !


 

Etre libre

Etre libre c'est n'aimer que toi
T'aimer tout entière voir en toi
Aimer ton histoire, tes blessures
Aimer tes mots ceux dits ou non

La grâce est un mensonge, la beauté du vent
Je ne dirais pas cela pourtant
Je dirais que c'est une gageure
Je dirais que nos idées sont en prison

Nos idées sont à ces limites consensuelles
Et nos rêves d'amour à la poubelle !
Qu'importe l'alcool pourvu qu'on ait l'ivresse
" Beauté intérieure " aussi fadaises !

Nos yeux sont aveugles libère-toi
Cueille ce jour.. prends moi
De tous feux, de toutes tendresses
A Dieu ne leur en déplaise

Ce regard posé est magnifique
Ce rare sourire épique
Ton hors-norme un symbole
De vérité une obole

Une promesse qu'à moi seule
Tu fais

D'être libre et grande gueule
D'aimer pour de vrai !


 

Prude !

Solitaire, solitude, solide
Sont-ils jamais bien solides ?
Nos îlots exutoires
Nos îles nos écumoires

Des jours, des jours, des jours
Des toujours, des toujours, des toujours
Il en suffirait d'un seul pourtant

Un toujours inaltérable
Un toujours que rien ne saurait isoler

Solitaire, solitude, solide
Solstice ?
Entre-temps ?
Espace-temps..

Espaces dans lesquels rien ne confine
Ni personne
Espace où personne n'affirme
Espaces de liberté
Espaces solidité

Solide idée ?
Souvent liquides nos idées
Souvent fugitives
A quoi elles aspirent ?

Aux solitudes, aux îles
Aux couleurs orangés de crépuscules
Nos idées toute minuscules
Dans nos cerveaux vermicules

Le monde et ses tentacules..
Ce monde et nos renoncitudes
Etrange attitude ?
Calquuétude

Solitaire, solitude, solide
Un peu insipides
Ces exagéritudes
Le verbe à son étude

Ah !


 

Nos passions inutiles

Que d'énergie mon Dieu
A aimer pour si peu
D'intérêt en retour
A donner pour si peu d'amour

Elles sont donc incapables
Toutes ces flambantes vestales
Aux temples corrompus d'une main
Ouvrir la porte à d'autres lendemains

Elles sont donc aveugles aussi
A ce qui importe dans nos vies
A cette humanité précieuse fragile
Elles sont indifférentes et vides

J'ai aimé ce soir
Comme jamais ai-je cru
Je suis encore dans le noir
A force chez moi
C'est presque une vertu
Ma foi …

Mes passions inutiles
Vont aux abîmes les plus acerbes
Et mes rêves quoique futiles
Vont libres d'aimer quand bien même


 

D'Elle

J'aime son sourire plus fort que moi
Son regard, ses jambes n'en finissent pas
Que je devine
Que je décline

Mes mains la cherchent
Sans la toucher jamais
Elle est cette promesse
Qui ne coûte rien je sais

J'aime jouer de ses mots et de sa voix
J'aime son humour
J'aime tout ce qu'elle ne dit pas

Et seule à mon pupitre
Je me sens terriblement stupide
Terriblement inutile

Machine à produire des trucs
Que tout le monde sait faire
Dont personne ne veut plus

Des sentiments..
Avec de la crème dedans..
Des envies d'elle
Sensuelles, sexuelles, intemporelles


 

Etrangère à elle-même

Je vous raconterai l'histoire
De cette petite fille devenue femme
Douce, sensuelle, altière
Etrangère à elle-même

Au jour où ses blessures l'ont rattrapée
Coups de poignard
De la vie au hasard
C'est un mur de fer qu'elle a forgé

Je dois être sourdingue..

Derrière le mur inébranlable
Je sens son cœur battre quand même
Tous les mots qu'on écrit dans le sable
Pour que d'autres les effacent

Moi j'aimerais les entendre quand même
Peut-être les murmure-t-elle parfois
Mais plus à moi

Je suis vraiment sourdingue..

Tout ce que cette femme avait à dire
Toutes mains tendues vers l'avenir
J'aurais voulu le serrer tout contre moi
De tout son corps à la fois

Bon, j'avoues, j'en étais dingue..


 

Ce qui n'a pas été

Il était un sourire
Comment vous dire
Extatique apostasié
Idyllique patenté

C'est un tueur que ce sourire-là
Quoiqu'il ne me vise pas
Je sais
Regrets..

Une bouche rassurante à l'envie
Y mordre comme à un fruit
Y goûter y plonger
Même désarmée

Un flingue fulgurolaser
Et me laisse pétrifiée
Jusque dans l'âme
Jusque dans ce qui n'a pas été..


 

Zombéiforme

Finalement c'est vrai
Tu dois être un peu sorcière
Et même la seule sur terre
Tellement je te veux mais

A qui donc appartient la formule
M'explose le crâne démantibule
Est-ce ton corps de femme
Est-ce mon envie diaphane

Je dirais
Si j'osais..
Envoûte moi encore
Possède moi de tout ton corps

Mais je t'exorcise
Mon rêve désespéré
Avant qu'aussi l'exquise
Ne m'ait excisée

A ne pas me regarder tu sais
Mieux que les grimoires en fait
Leurs formules leurs intérêts
Je suis ce zombie plus que parfait


 

Femme-piège

Partir et conquérir
Ces espaces totalement vierges
Libres, rouges et sauvages
La peau me craque, le blitz verglacé

Se mouvoir sous le blizzard
Les yeux pétillants du défi
Les os rompus, le pas alourdi
Volontaire même si un peu hagard

Le pôle et les extrêmes me font moins peur
Qu'elle, cette femme, ce piège
Inabordable, insaisissable, vierge
Elle aussi. Je suis givrée je suis en sueur

Dans mon délire schyzomaniaque
Elle est cet Himalaya, cet Everest
Je suis blanchie, je suis la peste
Des hivers gelés hypocondriaque

Je suis malade d'elle
Obsession, obnubilée, irréductible
Et vouloir réussir l'improbable impossible
Sous le regard glacé d'une femme rebelle

Laisse tomber la neige
Laisse tomber la neige
Du vent transis à la femme piège
L'exploratrice fond, se désagrège

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!


 

Moins dramatique..

Comment ne pas lui dire
Pourquoi le lui dire
Les mots coincés dans l'amour
Qui déborde, confiture alentours

Tronche de tartine
Un rien déprime

Imaginer ses yeux posés sur moi
La colère pourquoi pas
Le mépris
Et quoi aussi ?

Dites à la femme dont vous êtes amoureuse
De sa seule présence être cette envieuse..

Compter les minutes auprès d'elle
Les encenser fébrilement, les préserver
Pour un jour peut-être qui sait
Les voir sous un jour différent et

Moins cruel
Moins dramatique, elle

Est cet espoir fou et si mesquin
Même quand je vais mal, je vais bien
Elle me fait tourner la tête
Suis très fière d'être cette girouette..

Ce tournesol insatiable
Et peut-être l'écrirai-je sur le sable
L'océan de la vie aura emporté
Ainsi, tous nos rêves d'amour échevelés


 

Allumeuse

Rencontrée au bar un soir
De ces corps qu’on voit même dans le noir
De ces yeux qui vous assassinent d’un trait
Comme faits exprès

J’ai armé le jeu de séduction habituel
Malgré les décibels
Tin la techno pour draguer bonjour !
Un vrai remède à l’amour..

Bah depuis c’est le jeu tu veux tu veux pas
Et ce même regard dans lequel je me noie
Ya des chansons écrites comme ça
Enfin je crois

Ya surtout des filles sur Terre
Plus elles sont jolies plus elles sont altières
Genre vous perdez vos repères
Genre yen a pas d’autre dans tout l’Univers

C’est fait pour ça hein ?


 

Merci ;-)

Dans les bras d’une autre
Tels ces médocs un peu amers
Qui vous apprennent la vie
A en guérir aussi

Je voudrais guérir de ma vie
De ses erreurs, de ses espoirs trahis
Et je me vautre, me vautre
C’est un peu pervers ?

Je déteste ma souffrance, si !
Des pages d’anthologie !
Complice des allumeuses en herbe..
Faucheuse avant le verbe !

Je déteste avoir à te dire merci
Pour tout l’amour quand même aussi
Auquel j’ai rêvé

Nostalgie, nostalgie
Avec un goût de whisky
Avoir tout bu sans un soupçon d’ébriété !

Merci !! ;-)


 

Consultation matinale

Je ne crois plus à l’amour
C’est grave docteur ?
Ben ce qui est grave c’est surtout d’y avoir cru

Je regarde la docteuse sous l’abat-jour
Elle dit ça pour me faire peur ?
A quoi donc servent les bouquins que j’ai lu ?

Ben à baratiner voyons
Ou à faire du pognon
Ah ?!

Je suis restée poisson un peu bouche bée
Ce que sont les psys de comptoir de café..
Bah..

Même pas jolie en fait un tit charme
Sans plus, le truc qui désarme
De ces baratineuses..

Ca m’a pris deux heures quand même à réaliser
Sous la table elle me faisait du pied..
Les filles sont des gueuses, les filles sont des gueuses !!!


 

Juste ça

Ma plus belle déclaration à peine
C'est juste ta main posée sur la mienne
Et même si les cicatrices de la vie font
que, Quoiqu'il advienne ou de raison

Je voudrais vivre et garder cet amour en moi
Vivre et n'être que cela
Même sans comprendre
Même à t'attendre

Mon rayon de soleil entre deux nuages
Un si bref instant au passage
Cueilli comme on cueille le jour
Quand on y croit encore à l'amour

Et au-delà des contingences
Comme un oiseau libre de voler son engeance
Comme ces fleuves qui ne vont nulle part même
Je te souhaite de m'aimer autant que je t'aime


 

No comment

Je n'ai plus pour refuge ni la nuit ni l'enfer
Qu'en rêve j'ai partagés avec elle pour chimères
Son regard, sa voix, sa présence qui m'oublient
Me rendant à moi-même largement plus qu'avilie

Comme si la regarder avait été un crime
La toucher une offense, une affreuse indécence
Comme si l'aimer relevait de la dîme
Et que lépreuse je demeure en déshérence

Aimons les statues de marbre et les femmes étrangères
Mais n'aimons plus du tout, visons aux ornières
Aux poubelles aux déchets de vie que nous sommes
Dans cette image qu'elle me renvoie ou tout comme

J'apporte les offrandes tutélaires à ma propre ignorance
Niaise, naïve, et laide peut être aussi à en crever
Que m'importent les avanies, que m'importe la souffrance
Si elles pouvaient enfin servir et que ce monde put changer !


 

Humanité perdue

Insinuer mes yeux aux siens était comme une obole
Un sursis, une terre d'asile que me proposait la vie
Un réconfort semblable aux effluves marines reconnues
Lesquelles paraboles vous empreignent et savent ainsi surseoir
Toutes les douleurs humaines ses yeux étaient un reposoir

A ses yeux comme tout contre l'écorce d'un grand arbre
De cette forêt magique aux pouvoirs si réparateurs
De mousses et fougères j'aimais à poser mon front
Déchiré d'épines de ronces, martelé de coups
Où le déshonneur puis l'opprobre lacèrent vos chairs
Mieux que le fouet plus que le vrai bien mieux que de raison

A ses yeux solitaires j'aimais confier mes désespoirs
D'amour et mes attentes de vie aussi quelques unes
Que la vie attendrisse sa vengeance ses rancunes
Pour toutes les promesses que j'ai refusé de tenir
En ne pensant jamais qu'à moi sourdingue autonome

Scaphandre autochtone car de ses yeux j'aimais supposer
Un rien de compassion pour mon humanité perdue
Même si l'amer est marbre à ses yeux j'aimais plonger
Sans trop poser de ces questions surfaites et parvenues
Tentaculaires dans ses yeux j'étais comme dans ses bras
Lesquels ne s'ouvrent plus pour moi son absence m'est comme ça


 

Ripaille

Tant que mes rêves seront perclus
De son image limite apostatique
Engluant mes songes érotiques
Tant que de jalousie mon corps sera repu

D'essences austères
Et de caresses volées
De regards imaginaires
De larmes étouffées

Tant que mes vœux iront à ses murailles
Mon innocence aux orties et mes vices ripaille
Si je tremble de tout mon corps
Alors quoi, et quoi encore ?

En sursis tous les rêves antinomes
A la poubelle nos dévotions sereines
Même le bleu du ciel sous le dôme
Prend l'air de se pisser dessus comme une baleine


 

Au revoir

A coucher plutôt
Puisque te revoir chaque fois
Me permet de sombrer encore une fois

A s'arracher la peau
A se surprendre dans le miroir
Et à d'autres envies de surseoir

A ne plus comprendre rien
Que ce mépris intestin
Ces combats au corps à corps

Et à la dérision qui soulage
Est-elle ce funeste présage
Sous d'autres jours de ton corps

A d'autres femmes encor
D'autres horizons même prévisibles
Et ces regrets qui débilisent

Je te souhaite de me regretter tiens
Quoi de plus mesquin
Et de plus tendre quoi qu'on en dise


 

J'irai

C'est une partie de mon âme ressuscitée
A ses quilles désormais attachée
Comme la merde de pigeon ou la buée
Sur vos bigles même versifiées

Je n'étais plus à supputer ainsi
Ou à prêter à quiconque quelque fille
Fut-elle une reine, fut-elle jolie
Mes désirs serpillières et caillebotis

Rien à faire les allumeuses
Allument même sur débris
A qui mieux mieux les gueuses
Nos idéaux en sursis

Nos rêves d'aimer même pour de faux
Nos rêves de baiser même comme des veaux
Quel est-il ce sentiment
Increvable et pourtant

Demain à la brune
J'irai houspiller plus loin
Mes tripes racornies pour témoin
Son âme et son corps pourtant
Son image qui s'embrume

Par les rues traversées ensemble
De tout petits moments de vie
Ce que j'ai compté d'envies
Place des foutaises maintenant..
Qui me ressemble


 

Souvenirs

Petit dragon femelle
Même Ghengis Khan
Ou même enfant rebelle
Même si je me damne

De putain d'envies d'elle
Même ridicule totalement
Ou méprisée d'elle pourtant
A qui suis-je infidèle ?

Plus à moi qu'à elle ô muse
Qui refuse de vivre
Hésitations fugitives
Ou vice de cruauté sans excuse

Quelle ambition que celle de ses bras
De son corps ou son sourire
Que celle de ses ires
De ses refus narquois

Dans le halo du souvenir
L'écho de son rire
Et pour pathos en devenir
D'autres envies d'autres à venir


 

Si tu savais..

Je voudrais une place dans tes nuits
Pour y mettre les mains, la langue, et mon âme aussi
Goûter sous ta peau en vampire de minuit
Les élixirs secrets de ton corps alangui

Je voudrais une place dans toutes les nuits de ta vie
Faire la lumière sur nos obscures envies
Et libérer nos rires tes jambes entre les miennes
Te regarder dormir un peu aussi, quand même ;-)

Etre à tes bras ce que tu es à moi-même
Ce bonheur un peu fou limite extrême
Hors temps hors dimensions hors de nous même
Un jour te dire peut être je t'aime

On se fout du temps de tout quoiqu'il advienne
Je voudrais dans mes nuits que tu mettes en scène
En productrice zélée tous mes films les plus obscènes
Et juste parfois reposer ta main sur la mienne

Dont je n'oublierais jamais la douceur
Je suis fière depuis toi d'être lesbienne
Dans ton regard, ton sourire et dans nos veines
Laisser la folie déborder sans aucune peur


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