LES TEXTES POETIQUES D'ISAPHO
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Loi qui pourri le grenier à blé
debout figée ridicule
lutte brutale l'une
le vent souffle ses caresses
des hurlements sarcastiques ont dérangé son silence de dormeur
le passé resurgit avec son cortège de violence et de pleurs
son passé brise la tombe malgré ses efforts
le sommeil a cette vertu de rendre amnésique
jouir les blessures de son passé
pour le moment elle est grignotée par cette douce magnétisation
elle lui interdit de l'aimer pointant devant son nez un revolver chargé
sentiment fortement ambivalent
point de physique grivois enterré sous les couvertures
face à face comme suspendues parfaitement alignées sur une ligne
une dolente colique mal au côté droit
lorsque l'une voit l'autre
la conscience de l'écart qui se réduit est effrayant
des rires effrénés mêlés aux sombres pleurs
elle vient sous vos yeux de rendre l'âme
on ne touche qu'une fois
son magnétisme retient dans son souffle
le fumeur de hasch tue
agénésie
l'enfant isodynamique
rassurante elle pollue des vers empoisonnés
elle est miroir de ma pensée
elles sont moi
une image en négatif de mon positif
un champs magnétique me parcoure l'échine
je suis loin d'être neutre car je ne suis pas fainéante
quelle société accueille celui qui est celle
quelqu'un pourrait me pousser |
LE MENSONGE GOUTE A LA VERITE ET ATTRAPE LA NAUSEE. « Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité. » COCTEAU
Tu es ma cible mouvante, O vérité qui s'échappe
Les anges, aux yeux crevés ont raté la cible.
Si j'ai si peur de toi, c'est parce que mes mensonges te complètent si bien.
Ton regard s'éloigne de l'horreur de ma mythomanie. L'ultime effort de ma délivrance pousse un cri silencieux.
Campé sur mes genoux, j'adresse une prière à ma belle.
Cet égoïste jeu m'enferme et m'empêche d'aimer ma belle et fragile.
L'interrogatoire pollue les gestes lents et précis .
Seraient- ce là les divagations affligeantes de l'adolescent, de ce presque adulte,
Je crée le débat.
Point de soupir étranglé, ni de bas déchiré.
Tapoter des orteils ; constante tension.
Le buste, les pattes, et les coudières
L'étape de la glaciation terminale rampe vers moi.
Chacune des rencontres est le négatif d'un nouveau départ.
La lumière met son temps avant de nous éclairer.
L'absence résonne de ta présence. VERITE
J'ai la tête explosée.
Fente étrange ouvre toi !
Pour entretenir le lien du non lien.
Je sais que tu me convoites en secret.
Les taupes sont réunies dans leur trou noir. Elles parlent de moi, et de mon mensonge.
Selon ces sombres animaux, ma gorge est bien trop sèche pour y vivre.
Le mensonge n'est pas de la vulgaire tricherie.
Je ne suis jamais dans la vérité, mais je suis toujours dans le vrai.
Je suis simple.
Mentir, savez vous mentir ? C'est très utile.
Ferme les yeux, que je t'apprivoise sauvage vérité. La pureté endort tes germes cancérigènes. La vérité se rappelle cette soirée, que je passais en sa compagnie sans en être réellement.
Fer huis clos et ta jambe s'allonge sur le lisse parquet;
Le nous existe. Il se cache dans la nuit. A trop tricher avec les dés du hasard, nous risquons de perdre inévitablement notre humanité. Risque trichant de perte inévitable d'humanité avec les dés du hasard.
Moi, je me moque de ce que l'autre pense.
Buse à gueuse repentie. Assez !
Je suis la question et la réponse, l'ultime énigme humaine.
Je me venge de l'absence qui s'amuse à me ronger.
Je mens, je respire, je suis en vie. J'urine mes caillots de fange avant que cela vous fasse peur. Le sang jaillira des collines blanches. La mer prendra de nouveaux reflets sanguins. Tout est bien...Mais, méfiez vous des liens qui tournent. |
Etre lesbienne
Parader son sexe ouvert
Provoquer la rencontre
Penser sa particularité
Pouffer pour se défendre des quolibets
Sauter dans l’aventure sans se torturer
Avoir un cœur à son côté qui sait vous aimer
C’est plonger dans une existence pleine de beauté
Nous sommes nombreuses à culpabiliser, à souffrir, à se cacher
Nous sommes plus fortes que beaucoup
Au delà de la sexualité c’est tout une vie nouvelle
Puisez dans votre richesse intérieure
Loin des terrains maintes fois foulés |