l'Amour en Scène Apnée Quelques Baisers Ciseaux Lesbiens
Cunilinguam Définition Dévergondage Embrasser
Epilation Femmes Gourmandise Hormones
Inquisition Jeanne Le K Langue
Louve Moules Nudités Orgasmes
Positions « Q » Rencontre Sexy
Triumvir Utiles Vulve Table des Matières

 

l'Amour en scène

Amours sensuelles émotionnelles
Inattendues presque rebelles
Te faire l'amour contre toute attente
Incessamment horaires indolentes

Remonter à ta peau depuis tes mains
Surprendre ce tremblement tes reins
Goûter aux essences oranges amères
Fragrances inédites un rien vétiver

Caresser et ta gorge et ton dos
Tout en susurrant quelques mots
En oubliant toutes contingences
Recommencer avec impertinence

Chercher à trouver plus loin encore
L'orgasme brûlant je t'adore
J'aime te toucher te sentir et frémir
Tes yeux révulsés montée au plaisir

Telle une montagne exemplaire aux assauts
Je repars à tes monts à tes vaux
A tes sucs, tes parfums, tes douceurs
A nos communes et moites torpeurs

 

 

Apnée

Je retiens mon souffle, je retiens mon corps,
Je retiens mes cris, je retiens ces désirs
Fous de toi entière aux premiers abords
De cette île jaillissante vertueuse aux plaisirs

Te posséder toute je serai microbe
Anaérobie dans ton sang, tes artères
Je serai ton poison même ton opprobre
Des passions tentatrices l'art et la manière

Je serai ton arrêt cardiaque définitif
Tu seras hypocondriaque de ma bouche
Entre toi et moi passe un courant alternatif
Electroaimants tourbillonnants farouches

Aux limites de ne pouvoir respirer
Toute prête à imploser moi aussi
Nos attractions folles échevelées
Envoûtement maintenant et ici

Plongeons donc l'une à l'autre
Ignorantes des lois gravitationnelles
Maritimes souveraines ou exponentielles
La seule physique où je me vautre

La seule bible, la seule encyclopédie
Le feu de mon âme l'air que je respire
Dégoulinantes ce sont nos envies
D'autres lits d' amour encore à défaire

 

 

Quelques baisers

Caresses de nos langues de feux
Mensonges de nos langues de bois
Morsure de nos langues de vipères
Jouissance de langues clitoridiennes

Nos baisers échangés ces malheureux
Mieux ils se refusent et plus parfois
Plus ils sont mordants mon amère
Mon aimée mon joyau mon obsidienne

Mieux je me prévaux de cette enflure
Tu es ma méduse mon phoque et ma sirène
Mes tentations et mon ras le bol quotidien
Ma jalousie démente impersonnelle

Nos réciproques qui perdurent
Par quelle alchimie de chaînes
Invisibles mais quels liens !
Nous ont jurées pour éternelles

Je peux te haïr il suffit d'un baiser
Tu peux me mentir et me tromper
Je peux trahir tous nos serments
Tu peux bafouer mes sentiments

Nos langues mêlées ont ce pouvoir
Complètement fou de réellement savoir
Effacer celles de nos fautes qui exaspèrent
Même notre amour même nos chimères

 

 

Ciseaux lesbiens

Nos lèvres mouillées des sucres du plaisir
Soudain se mêlent se fondent et nous réjouir
Nos bouches béantes altérées les enfin réunir
Sur fond de crampes et courbatures nous unir

Mêler nos sexes les confondre à loisir
Les frotter, les exciter, les contrer, les divertir
Des lois analgésiques de la logique
Des idées antagonistes pacifiques

J'aime tout de ton corps toutes tes portes
Et à tes ouvertures je serai ce cloporte
Mollusque baveux encore que m'importe
D'amours il en existe d'autres sortes ?

Ciseaux qui découpent les plus parfaits
Contours féminins des corps secrets
Réinventent le bonheur tout exprès
Pour nos jeux les plus fous, et après ?

 

 

Cunilinguam

Multiples ils sont meilleurs
Nos échanges pervers
Les assauts de nos cœurs
Nos volontés entières

J'ai ce côté voyeur..
Te voir frémir altière
Supplier de douceur
Exiger amazone guerrière

Saisir ma tête entre tes mains
Mon idiotie entre tes reins
Et ma vertu entre tes seins

D'à coups de langue inventer
Ces envies les répéter
Je te suis invétérée

 


 

Définition

L'Amour à la pornographie des sentiments
L'Erotisme au sens du temps présent
La pointe de tes seins se redressant
Les mouvements de ton corps son balancement

Le Cupidon bedonnant plus chiant qu'un taon
La Madonne écervelée fesses pendantes, le cul ballant
D'autres clichés nous dire quoi dedans
Quand ta main dans mon jeans suffit amplement

Le dictionnaire de trois mille pages pourtant
Toutes les prétentions d'amour d'autres faux semblants
Des légendes, des mythes, des crevures, des flans
Si tu étais là, si tu étais là seulement

Je ne pensais pas, je ne pensais pas tant
J'imaginais, j'imaginais beaucoup trop certainement
Le mot amour aux oies gavées leurs foies se putréfiant
Pour une réalité éphémère je t'aime, je t'aimais vraiment

 


 

Dévergondage

Dévergondage..
Libertinage
Vagabondages
Mises en page..

Badinages
Abouchages
Sans âges ;-)
Adages !

Acclimatage
Couchages..
Accrochages
Dérapages..

Mémopage, images
Ces usages, chauffage
Choppages
Mêem pas sages !!!
Présages..

Omnipage
Sur un tit nuage
Recadrage
Suçons, suçage
Addiction, papotage

Entre jambes bien large
Recueil de la barge
Aérogage
Affabulages … . ;-)

 

 

Embrasser

Bafouilles, belloques, billevesées
Nos gluantes entortillées, alambiquées
Balivernes, boulotages, bouillures, calembredaines
Tout ce qui veut se raconter

Pour que de mes lèvres je sûs caresser
Et baigner, et sucer, et lécher
Tes lèvres, les tiennes, les portes d'éternité
Même fines, même fermes, fermées ou refusées

J'aime tes lèvres plissées, serrées, en colère
Qui contracte les miennes, et mon con et tout va
A ce désir qui m'écrase de m'embobiner encore
Dans la bave, la bidouille, le babillage

Ton sourire moqueur vient recueillir à son tour
Le jus de bavage, languissante, attendue
Attentive, atterrée, attendrie mais mouillée
Les lèvres gonflées, le cul serré, les mains trempées, un baiser

 




 

Epilation

Arrache moi la peau aussi
Si tu ne m’as pas tout pris
Pisse moi dessus humilie
Pour peu que je reste en vie

Pour peu que cette peau épilée
A la chaux ce corps brûlé
Découvre encore même altéré
De l’amour ce qu’il en a été

A poil donc et vite fait
Au pieu cet intérêt
Soudain pour ma personne
Le véritable sexe d’une conne !

« Tiens t’es mal dépoilée toi aujourd’hui »
Un petit soucis..
Hormonal ?
Pas eu le temps de te doucher aussi ?

Marche moi dessus sombre démarche
Mais moi je suis sans attaches
Même pas mal !
Ni même sexuée que jeux sache..

 
 

Femmes

Infâmes ?
Ces femmes..
Entre femmes
Aux sucs diaphanes

Ces femmes ces amantes
Dépendantes..
A ton sexe au mien
Les amours lesbiens

Les amours aimer
Les amours lécher
Les amours imaginer
Les amours plus que jamais

Les amours sans oser
Les amours quand bien même
De l’amour pour dire je t’aime
Nos amours sous estimés

Car il n’est plus grand qu’une femme
Celle que l’amour désarme
Celle que l’amour détrame
Scanner et emmêler jusque dans l’âme

Nos corps et nos désirs sexuels
Nos torts, nos cris et nos éternels
Nos beautés mammaires et même rebelles
Perso, même maternel, je réponds à l’appel

 

 

Gourmandise

Il faut que je te dise
Mon indécise
Mon cytise
Mon exquise

Ma toute vive
Ce qui m’motive
Ce frisson
Cette déraison

Tes petits seins parfaits
Ton enfance en fait
Ta prime fraîcheur
Ta toute candeur

Le feu que tu attises
Ma promise
Mon Elise
Ces tites bêtises

Ce presque rien entre tes jambes
Petite langue de lande
Petit jardin démange
Défrise, d’étrange

Je te succombe
Ma colombe
Subtilement sombre
Et abonde

Irrespectueuse absolument
C’est tellement bon pourtant
Ce qui me divise ?
Cette envie, cette gourmandise..

 

 

Hormones

Hors norme
Hormones
Désordonne
Ou déconne

Le poison lent, débordant, virulent
Bouillonnant, bourdonnant, débridant
Délirant, déchaînant et tellement
Puissant, passionnant, précisant

Toutes les passions, toutes les envies, tous les désirs
Toute identité, toute ambiguïté, toute nécessité
D'unir mon corps au tien, mes jambes à ta bouche
Mon cou à tes veines, mon âme à tes fluides

Hormones vitales de délinquance
Hormones subtiles d'adolescence
Hormones sexuelles, hormones imprudentes
Hormones mystérieuses, hormones d'excuses lentes

 

 

Inquisition

Auscultation
De tes réflexes sexuels

Examen donc !
Commençons par ces lèvres

Autosuccion
De ta gorge pleine

Inquisition
De ta peau, de tes veines

Respiration
Un peu haletante quand même

Et si je mets la main là
Ca te fait quoi

Tremblements fiévreux ?
A peine !

Du parkinson peut-être..

En ne supposant que deux doigts ?
Fais voir un peu ça ?

Gyneco à mes heures perdues..

Voyons les liquides
La lymphe, les hybrides

Bon déhanchement, tiens !
Agile et souple..

Un tit diagnostic ?

Réexamen toutes les nuits !

 

 

Jeanne

Qui rit, qui pleure
Qui se tape le ramoneur ?
La ramoneuse ! De pipes bouchées
De tuyaux rouillés

Viens voir me débarrasser
De cendres, de trucs oubliés
Viens voir me faire confluer
Jeanne dans ton cuir et sanglée

Viens voir maman
Arrête de picoler
Viens voir la vie t'attend
Jeanne sous ton cul ou à tes pieds

Jeanne bouche ouverte doigts écartés
Jeanne ma louve, Jeanne ma reine acidulée
Ce que j'aime ton perf Jeanne, ce que j'aime tes docs
Ce que j'aimerais -au plus vite- t'avoir déshabillée


 

 

Le K

Le K
Le grand requin abyssin
Le grand requin dévoreur de femmes
Aux dents sanglantes aux dents oriflammes

Le K
Le grand requin aux sombres desseins
Le grand requin me caresse les seins
De la pointe des crocs, de son oeil certain

Le K tourne dans ce bar en cercles concentriques
Les tabourets se mouillent les femmes deviennent alcooliques
Une odeur de sang monte, il aura ma peau
Il aura mon ventre, il m'aura jusqu'aux os

Le K s'enlise et nage dans le banc de sardines
Les petits poissons ne sont pas les moins coquines
Des décolletés plongeants s'ouvrent aux mâchoires infernales
Des jambes s'écartent qui lui compliquent ce dédale

Je voudrais sentir le K plonger ses doigts entre mes reins
Je voudrais sentir le K labourer mon flanc me tenir dans sa main
La sueur dégouline de ma peau dans un goût atroce de venin
Des cyprines tournent au vinaigre sous la pression des fonds marins

Le K
Le grand requin, prodigieux assassin
Prête à mordre des fesses, à déchirer des chairs
Quand parfois l'ivresse, la détresse ou quoi, le cèdent à la sensualité

 

 

Langue

Corps charnu,
mobile,
situé dans la bouche
et servant à la dégustation,
à la déglutition,
et à la parole.

Idiome d’une nation :
langue française.

Règles du langage :
respecter la langue

Manière particulière de s’exprimer :
la langue des poètes

Langue de terre :
péninsule étroite

Langage
Lange
Langoureuse
Langouste

Languette
Langueur
Languir
Languissamment

J’ai eu besoin du dico ;-)
Et comprendre ce truc
Qui de tous ses possibles
Me met dans un état..

Indicibles ses mots
Gourmande des sucres
Ton appendice languide
Amoureuse de toi !

 

 

Louve

Tu es cette louve aux crocs blancs acérés
Aux prunelles brillantes grises dans la nuit glacée
Au lisse manteau de fourrure comme éthérée
Aux mamelles offertes à mon étrange idée

Sensuelle et vive mon animale sauvage
Aux griffes aiguisées par les famines
De ton corps libre en ces présages
Ces paysages de neige qui se dessinent..

J'aime ton odeur suspecte et ton instinct
Tes bonds inattendus tes grognements sourds
Tes silences de carnivore réfléchie à ses fins
De mère louve et de chasseresse tour à tour

Dévore moi dévore nous de sensations extrêmes
Poursuis moi jusqu'au jour sans me laisser jamais
Ni doute, ni trêve, ni répit, ni satiété même
Recommence cette chasse, et moi je m'enfuirai

 

 

Moules

Jolies petites moules
Joliment épilées, joliment dessinées
Je vous laisse deviner
A quelles espèces dédiées
Elles peuvent bien se vouer

Jolies petites moules
Joliment épilées, joliment dessinées
Qui de mammifères vertébrées
Redeviennent crussent-assez
Alors qu’hallucinées

Jolies petites moules
Joliment épilées, joliment dessinées
Elles sont comme plus que méritées
Ces libertés de nager, de plonger
De se mouiller, se mélanger, batifoler

Jolies petites moules
Joliment épilées, joliment dessinées
Savamment motivées, savamment excitées
Lesquelles rigolent du monde
Et c’est ce qu’il faut espérer

Alors ; jolies petites moules
Joliment épilées, joliment dessinées
Si votre heureuse le demandait
C’est ce poème-là , avec amour
Que vous lui dédieriez

 

 

Nudités

Ma déesse mon inconnue
Je te verrais bien toute nue
Sous les caresses entendues
Les frissons de l’ingénue

Premiers émois premiers abandons
Aux amours félins en déraison
Aux danses suaves elles disent : baisons
Chaque lien, chaque sein, embrasons

Et la pointe des pieds et le tréfonds
Des tripes chirurgiennes en ce trip
Ma toute belle allez ce strip
Exutoire de l’amour qui nous étripe

J’attends mets toi à poil
Et nous dévoile
Ce petit Matisse sous la toile
Le petit rat sous ses voiles

D’opéra, d’opérette
Allumées ainsi prêtes
Entr’ouvrir ces fenêtres
Puis glisser sous la couette ;-)

 

 

Orgasmes

Léchouille, lécher
Baisouille, baiser
Le vocabulaire immature
Des amours impures

Trifouille, trifouiller
Tripatouille, tripatouiller
Alanguir, deviner
Chaque soubresaut le répéter

Inconditionnelle de tes reins
De leurs cadences, refrains
Des mouvances de ton corps
Ses échanges, nos accords

Nos joutes en devenir
Du bonheur, les plaisirs
Charnels ravageurs
Emports sous les ardeurs

Répéter, répétées
Frotte, frotter
Glottes serrées
Poings écrasés
Gorges renversées
Hormones libérées

Nos appréhensions aussi
Nos quotidiens en mal d’envies
Aux jeux sexuels ces libertés
De nos âmes masturbées
A l’orgasme éberlué
Succède cette rare sérénité

 

 

Positions

La position idéale est latérale
A moins que ce ne soit la pro-position
Bilatérale, ou la prédis-position

Dix positions ?

Le mal de dos le plus acceptable
Ou le plus ridicule
Arrivées d'urgence à l'hôpital

Pour s'être coincées le pédicule
Ils en ont vu d'autres
Elles en ont vu d'autres

Des clitoris foulés ou des hernies inguinales
Des sutures intégrales des langues de bois
Des entorses du poignet je ne vous expliquerai pas pourquoi

Il n'y a guère que le gros pouce du pied droit
Lui semblerait indemne statistiquement
Naturellement immune -mais peut-être qu'il ment-

Contre les mises en scène amoureuses épiques
Les désirs turbulents exotiques, les joutes rhumatismales
Les dérapage verbal et autres toutes petites infortunes

 

 

« Q »

La lettre la plus mal élevée de l’Alphabet
Est celle qui attire le plus les regards mais
Il n’est besoin ni de son QI
Il n’est pas besoin du don d’ubiquité
Quant à comprendre carrément en quelles circonstances
La lettre dite requière notre clémence
Eclairci nos vues dispute nos engeances
Quelques cuillers de yaourt un « Q » plus que parfait
L’extraire lui de la liste de nos interdits
A débiter, décuber, découper, décontenancer en quantités
Tomber sur le, le doigt dans le, en avoir du et de la constance
Pour que sous la ceinture se cloquent nos plus romantiques pensées

 









 

Rencontre

Rencontre de nos âmes aux tentations charnelles
Nos sens échevelés des plaisirs en éveil
Nos mots se sont plus adhérons nos parcelles
Nos firmaments de cuir nos souffles pareils

Nos émois sont nés dans les étoiles
Imaginaires, recréons les maintenant
Au lit d'un amour qui tout nu dévoile
Et tes chairs, tes apprêts, tes avants

Je sens à moi l'envoûtant dévorant
Du corps qui est berceau de mes aspirations
Humaines, de ma compréhension, de ses torrents
De révoltes, de rages, d'idées, de compassions

Je veux oublier à la nuit les mondes écrits
Les tableaux impressionnistes, musique des sphères
J'aspire à nous mêler par ces jouissances aussi
Sexuelles qu'intellectuelles, je te désire toute entière

 

 

Sexy

Voici venir à bicyclette les fesses en goguette
Le sourire sensuel la binette sous la casquette
La qui pédale, qui pédale, et qui même râle
Qui a dit : « les plus sexy sont les contrôlettes ? »

Que nenni ma mie : « voici pédalement, voici la factette ! »
Pluies, neiges et vents tourbillonnants n’s’paieront la tête
Du pédalage, du pédalage à vélo, de la factrice en nage
De son entête, de toutes ces lettes, ou de ses cuissettes

Mâtons de la terrasse les uniformes jaunes et bleus
Les derrières moulés pédalant à qui mieux mieux
Piercings et mèches blondes folles débridées au vent
Un tit recommandé Madame, un tit recommandement

 

 

Triumvir

J’ai parfois imaginé aussi
Me glisser entre toi et cette fille
Vos draps
Vos ébats

Sa tête entre mes jambes
Ma bouche toute à ta langue
Pure indéférence
Pure indécence

Voir en toi l’objet sexuel
Altérité sensationnelle
Triumvir
Pur plaisir

Etre à ta peau ce pou de corps
Tu le lui refile je reviens encor
Ce désir fiévreux incontrôlable
Aux feux de l’amour insaisissable

Aux feux du souvenir immémoré
Même si rêve un peu désespéré
Alors même à trois parfois
Antre tes rêves..
Laisse une place pour moi

 

 

Utiles

Utiles
Les vibros, les bouquins, les autos, les croûtes de pain

Inutiles
Les lassos, les engins, les héros, les armes de poing

Utiles
Les ptits mots, les câlins, les ptits rots ou même les patins

Inutiles
Les grands mots, les scrutins, les dirlos, l’ANPE du coin

Utiles
Les restos, ton turbin, les photos, les très jolis soutiens

Inutiles
Les échos, les malins, les crados, lesdits musts tiens

Utiles
Les vétos, les matins, les potos, les draps tout en satin

Inutiles
Les rideaux, les sequins, les marteaux, toutes ces disputes pour rien

Utiles
Les dicos, les fusains, les sabots, ton sacré coup de reins

Inutiles
Les râteaux, le dédain, les brûlots, les dictateurs demain

Utiles
Les stylos, les dessins, les hobos, quelques rares musiciens

 

 

Vulve

Mon Orchidée
Pétale après pétale
Je m’extasie de tes parfums

Je contemple frissonnante cette pièce entre tes jambes
Qui plus m’inspire qu’un bouquet à la main
Ou qu’il me rappelle, peut-être

Tes pistils mon Asparagale
Invitent mes doigts aux plus subtils détours
Tes pollens sont au Nectar, ce qu’est le café à l’Ambroisie

Mon Ocotylédone
Mon testicule de femme
Et quelle beauté dans le dessin

Ma vanille, mon rhum
Mon territoire vierge à chaque fois
Ton humidité m’est douce, tropicale

Mon refuge à tous les cauchemars de vie
Catastrophes naturelles
Pourritures qui vous interpellent

A ta vulve mon Orchidée
A être ton botaniste pour toujours
A exécrer les cons, à vénérer le tien

 

Table des Matières
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