Edito number five (06/01/05) : Un fléau plutôt équilibré lol

Je me suis demandée j'avoues, si en écrivant des posts sur Walt Disney, je ne ferai pas sourire ;-) … non pas que ce ne soit pas le but vous dirais-je.. ne serait-ce qu'un peu.. Ceci dit mes interrogations étaient relatives à la nature du sourire en question.

De fait, quoi de plus logique et féminin : focaliser son discours sur le grand principe de l'Education ? Vous voyez où je veux en venir ?

Le fléau de l'humanité à travers les âges - cf Rahan fils de Crao et autres Captain Caveman ;-) argh moi j'étais une fan de Corto Maltese ceci dit, l'homme qui a tracé au couteau sa propre ligne de vie dans la paume de sa main, mais bon, rien à voir.. - le fléau de l'humanité, disais-je, c'est l'obscurantisme ; l'ignorance sans nom, les peurs et la folie furieuse qu'elle engendre. Déraisons que pas même la science ceci dit ne subjugue.. dès lors qu'elle demeure un inaccessible, qu'elle se confine dans l'élitisme et son vocable.

Une hérésie là encore que le culte respectueux de la Science ! Un tit rien de logique vaut de bons ordinateurs, et la volonté humaine, adepte elle aussi de la Fée électrique s'il en est, peut plus que bien des moulins à vent.. moulins hydrauliques, moulin sans paroles..

Moulin à café ?

Sur mon écran cathodique 17 pouces, je découvre " Excalibur, l'Epée magique " là.. un élément phallique bien symbolique lui aussi.. Et à dix heures du mat dans mon trois pièces bordelique c'est sûr, ça le fait nettement moins que le bureau d'un VP de la Warner dans une tour New-Yorkaise !

Or même les baskets Working Girls en plastoc tout de go, vingt balles chez Chaussland, mais moi je kieffe ! le font moins elles donc, que les mocassins Prada ou les santiagues de Claire Chazal, " gros plan Jean-François le Guen please " dont je ne connais pas la marque, et au sujet desquelles Jamel Debouze prétend qu'elles sont " style " ! prononcez : " staïle " ça le fera âchement clâss des suburbs minables..

Ceci dit hein ? lesbienne de chic version l'épisode n°6 2ème saison de Sex and the City ou poète de choc version votre obsessionnelle du Dyke, l'objectif est le même : Dire et redire :

- que la liberté n'a pas de prix

- que la Justice s'entreprend telle une quête, historique mais pas mythologique non !!!

- que les femmes, quoique reléguées, humiliées par l'Histoire, n'en ont toujours pas moins été les premiers vecteurs de l'Espoir.. Physiquement j'entends, physiologiquement, par définition, par nature..

Il est marrant ce dessin animé ;-) et plein de contradictions assez subtiles : au départ texto, Kelly la petite héroïne, prévoit de partir sur son fier destrier sauver des demoiselles en détresse ;-)

" Je vois brûler comme un grand feu l'amour dans tes yeux.. " chante-t-elle à l'arrivée au beau Gareth, aveugle s'il en est !

Les sous-entendus ne manquent pas d'a propos dirais-je.. Existe-t-il un homme un seul, susceptible de reconnaître aux femmes d'autres vertus que celles éminemment reproductrices ? Des vertus productrices même, uniques en ce sens que motivées par une autre forme de sensibilité. Sensibilité féminine..

" Just knighted " ont-ils mis sur les fesses du beau destrier à la fin du film, et je crois que c'est ce que je peux nous souhaiter de mieux à toutes : ne pas renoncer, jaaamais !! ni dans nos luttes pour grandir et être nous-mêmes, ni dans ceux de nos combats, lesquels, certes nous renvoient à nos dimensions moléculaires de par leur ampleur, mais sont les plus porteurs de sens, en termes d'humanité. Et, les plus indispensables !

virgi ;-)

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