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Les Textes
The Dark e-mondes imaginaires Océans d'amertume
Summaxos esso Mes nuits.. A marée noire
Extatique Plages Ecoute..
Fragments Ricochets Pou
Cantique du cygne souverain Hantise Et si







 

The Dark

Envie de m'ouvrir les veines tellement ça fait mal
Pourtant la douleur physique je sais ce que c'est
Aussi
Vanité, vanité, vanité puisque tout le monde s'en va
Démissionnaires !
Vacataires
Sursitaires

C'est pas demain que je vais arrêter de fumer
Et de m'arracher la peau
De me taper la tête dans les murs

C'est pas demain que la Terre arrêtera de tourner en ronds
De tourner pour rien

Elle pourrait pas poser son cul elle aussi ?
Pour commencer !!

Envie d'ouvrir pour regarder comment ça coule
Et part aux ordures, aux merdes, aux néants
Pour qui tourne le sang ?
Et nos ulcères..


tableau de Lisaplume
merci ;-)



 

Summaxos esso

Sois combattante à mes côtés
Déesse Olympienne
Les toujours n'ont pas répondu aux promesses
Que d'autres amours retenaient

J'apporte pour offrande tutélaire à satiété
Mes larmes diluviennes
Puissent-elles noyer le monde, ses vaux, ses forteresses
Puissent-elles être des traits

Je lui ai confié et mon avenir
Et mon passé, qu'en a-t-elle fait ?
Que n'a-t-elle meurtri les gens de son espèce
Que n'a-t-elle dit aussi qu'elle m'aimait

Entends douce Aphrodite les désirs
Se sont tus, des silences parfaits
Nos corps sont morts vivants, plus rien ne presse
Que n'a-t-elle pris ce que je lui offrais


tableau de Lisaplume
merci ;-)


 

Extatique

Depuis les temps millénaires
Les temples démiurges de pierre
Les pommiers verdoyants en fleurs
Et ces jeunes femmes toutes l'air moqueur

Plus loin,
Les autels embaumés d'encens
Plus loin,
Allongés, vidés de sang

Leurs soupirants et autres amants
Une eau froide bruit le long des méandres
Des âmes tortueuses et pleurant
Mais que disait-elle Cassandre ?

Plus loin,
D'autres prairies, d'autres fleurs
Plus loin,
Aux mondes athées et sans rancœur

J'irai plus loin aux îles vierges totalement
D'être ou d'avoir été
De vivre, ou seulement d'espérer
A nous délecter sans honte de l'ivresse de l'instant


tableau de Lisaplume
merci ;-)


 

Fragments

A la mémoire et au cœur
J'ai les épars de ton indifférence entièrement
Le temps s'est arrêté, j'ai ce pouvoir

A nos espoirs tant qu'il y en aura
A nos instants volés au temps comme malgré toi
A la douceur de ta peau tout simplement

Comme blessure ou gageure qu'importe
J'ai les effluves de ton parfum même enivrant
A mon âme imprégnée, même dans le noir

De misères humaines et autres cloportes
Des servitudes puantes des cachots vomissants
Aux plus fort des geôles du désespoir

J'ai le souvenir de t'avoir aimée
Plus que ma vie, plus que l'éternité
Le songe de tes lèvres même closes

A la mémoire et au cœur
Mes plaies putrides quoique totalement
Je t'aime encore, même si tu pars


tableau de Lisaplume
merci ;-)


 

Cantique du cygne souverain

Filant rapide sur l'onde noire
Son bec orange dur et méchant
L'oiseau magique du désespoir
Te fascinait

Les bras serrés tout contre toi
Retenaient le vide pourtant
Mélangeait nos forces bien malgré moi
Je tremblais

Je tremblais de ne t'aimer plus encore
Qu'un cygne ou qu'une oie
Je tremblais de ne plus jamais aimer que toi
A quoi tu pensais ?

D'autres cygnes encore et encore
Pinceront les curieux imprudents
Leur boufferont les doigts et l'âme
Désormais

Comme l'oiseau tu es seule souveraine
Des eaux tortueuses et stagnantes
De ton destin ou de ma décadence
Et dans l'eau ton reflet.


tableau de Lisaplume
merci ;-)


 

e-mondes imaginaires

Allongée dans l'herbe
Ta main dans mes cheveux
Le front ourlé de perles de sueur
Une pastorale épicurienne

Sous le grand chêne
La nappe à carreaux
Et pour ce peintre de parfaits modèles
Figées vivantes, néantitude

Quel dommage il ne reste de moi
Ce corps sans envie alangui
Quel dommage je ne t'aime pas
Ce qu'elle a fait de moi

Cette image du bonheur mensongère
D'autres en seront cupides
Pas nous
Que la vie sépare

Fidèle à mon épave
Telle une méduse à son algue
Un poison clown son anémone
Où est la vie maintenant ?

Que reste-t-il à dévorer
A conquérir
Où croire, que dominer
De nos chimères, de nos étés


 

Mes nuits..

Mes nuits sont à lui faire l'amour
Vaines de solitude à leur tour
Les rêves troubles du délire
Puis les matins à nous maudire

A la maudire..
A lui mentir
A espérer toujours
A en crever, en crever

Mes nuits retiennent les draps déchirés
Inodores du monde aseptisé
Sans vie et sans elle
Mes nuits aussi belles qu'elle

De mes mains je la dévêts
Et si son corps aux apprêts
Je plonge enfin aux interdits
Au plus fallacieux de mes nuits

Elle est présente
Elle est la Mante
Elle est l'Amante
Comme elle me hante

Je voudrais ne pas m'éveiller
Me fondre dans son corps
Même imaginé même mortel
Qu'à ces nuits ne succède aucun ciel

Ni éphémère ni bleu
Ni magistral ni peu
Je mourrai une nuit de chair
Sur ce lit de fers


 

Plages

Dérapages
Mémophages
Je te sais aux sables et aux rochers
De ton île désaffectée

Apatride princière et rebelle
Associable, infidèle
Touchée seulement par les solitudes austères
Des paysages de la mer

Insensible au vivant
Inapte meurtrière sous les brisants
Marins de tes absences à toi-même
Faucheuse devant le Carême

Ce que tu es belle cheveux au vent
Ce que tu es belle même en dedans
Perdue, déchirée, à d'autres mondes
Comme de certitudes tu abondes

Et d'indifférence
Pure indécence
Celle de ne m'aimer jamais
Sans me haïr tout à fait

Je te sais à ces plages maudites
Polluées, dévastées, interdites
A tes souvenirs bouffée par les murènes
A ta rage inaudible sombre souterraine


 

Ricochets

Sous les galets tout ronds
Les galures moribonds
Des restes humains à foison
Lobotomisés sans foi sans raison

Présents à compter les ronds
Les rides ridules dans le sillage
Des galets cet avantage
Sisyphe ou Cupidon

Je ne sais plus bien
Je ne sais plus rien
Je lance ces petites pierres
Des villes effondrées de naguère

Des restes humains
Des restes plus rien
Que ces joutes mécaniques solitaires
A tromper l'ennui sans fin derrière

Autrefois je lançais des bouteilles à la mer
Dans le cul la canette de bière !
Et l'inanité des sentiments humains
Si pour finir il ne reste plus rien

Ni de nos corps mêlés ni de nos âmes
Jetons à tort des galets sans nom
Sans promesses à l'avenir sans rebond
Et même les Parthes sont sans trame

Je suis aussi effondrée que les murs
Et d'autres pourriront les ornières
D'autres crétins iront à la gravière
Faire des ricochets fussent-ils impurs


 

Hantise

Le long des canaux aux eaux noiraudes
Comme nous assassines lesquelles rodent
J'égorgerai les cygnes au bec orange
Verrai leurs corps flotter dans la fange

Cela me soulagera-t-il de ton absence
Peut on éviscérer les images par défiance
Du bonheur altéré d'envies
J'égorgerai les canards aussi

Les canetons, je piétinerai les nids
Je rendrai à la pourriture sans vie
Ton indifférence à mon corps meurtri
En toute insolence et sans répit

J'égorgerai des humains aussi s'il le faut
Pourvu que le sang coule peu s'en faut
Si rien ne t'émeut rien ne chaut
Pas un seul de mes mots

Je hante les canaux que nous avons promenés
Nuit et jour désormais
Pas à pas sans y penser
Je cherche vainement à te retrouver


 

A marée noire

Etrangère à moi-même
La vie c'est tellement pas la peine
Cette vie que l'on mène
Ces vies que l'on draine

Ces survies
Ces substituts
Ces " en vie "
Ces " jamais eu "

Et vivre dans nos rêves
Et survivre sans trêve
Et crever de fièvre
Et s'ouvrir les veines

L'oiseau s'est envolé
Rétamé de pétrole, englué
Le goéland va crever
Non loin du pétrolier

La vie et ses réalités
Plutôt aux îles qu'aux cités
Aux grottes qu'aux nuits d'été
Aux larmes qu'aux mers éthérées

L'oiseau aux ailes brisées
Aux yeux brûlés
L'oiseau au corps exsangue
Le silence il harangue


 

Ecoute..

Le vent dans les arbres
La pluie sur les toits
Le vrombissement de la mer au loin
Nos souffles inutiles échevelés

Le grondement macabre
Des âmes sans foi ni loi
Perdues dans le lointain
Terrifiées d'avoir aimé

Le soleil se couche pourtant
Et nos sangs vont aux abîmes
Nos vies aux néants
Nos espoirs aux foutaises

Ton indifférence mortellement
Cet amour que je réaffirme
La vanité des sentiments
L'enfer ses fournaises

J'ai à me faire pardonner
A me taire aussi
M'oublier me jeter
Exaspérer cette obsession

Que j'ai de t'aimer
De me blottir à l'envie
Aux eaux du Styx empoisonné
Etre en vie de raison


 

Océans d'amertume

Je pensais l'eau symbole de vie
Je croyais les cieux plus qu'infinis
Cléments, je voyais en toi éprise aussi
De vents marins libres même ici

D'où me vient ce désir terrifiant
Cet océan funeste aux temps présents
De ne plonger qu'à ton âme et ton corps
Aux interdits, est-ce bien toi encor

Que j'embrassais avec avidité
Pantelante en toute éternité
Stupide, je sais, stupide
Stupéfaite, incrédule, putride

Déchet d'humanité
A quoi bon aimer
A quoi bon vivre
Et pourquoi le dire

T'aurais du me lobotomiser
Plutôt que de me plaquer..
La cervelle escrabouillée
Des neurones recyclés

Tout neufs, tout prêts à calculer
Indépendants en toute impunité
Ce que je peux en crever
Ce que je peux en crever

Des océans d'amertume auront pourri
Mes tripes mon cul toute mon humanité
Obligation de vivre désespérée
Fidèle, détruite, livide, anéantie


 

Pou

Parfois je voudrais être ce pou que tu vois en moi
Et boire à ton sang, ta sueur, n'importe quoi
Parcourir ton corps me réfugier à ta nuque
A ton pubis, toutes parts de ton corps aux aqueducs
Des zones érogènes ou pathologiques
Je t'aime et même sans logique
Sans plus d'humanité désormais que celle que tu me refuse
Sans plus ni vanité ni même diffuse


 

Et si

Et si tu passes par là
Et si t'as le courage de me lire moi
Egoïste sans nom, gamine irresponsable

Et dire bonjour ça te coûterait quoi
Je suis une merde pour n'y avoir plus droit
Egoïste sans nom, gamine irresponsable

Et si tu dérogeais à tes règles à la con
Qu'est ce qu'elles t'apportent putain mais bon
Egoïste sans nom, gamine irresponsable

Certains voudraient être intelligents
Toi tu postules pour la connerie sûrement
Et encore je suis gentille..

Je dis pas que tu fais ça naturellement

J'ai mérité ça, t'es sûre, vraiment ?
Et si tu te plantais complètement
S'il avait honte de toi, même lui

Si la faiblesse n'expliquait pas tout, si seulement


       



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