Les Textes
Soleil d'hiver Tentation d'amour Mytho-logique A une belle âme
Souffrir que non ! Parfum d'absinthe Enivrant disiez-vous ? Shiva
Déesse rouge Réponses Coeur froissé Présence diffuse
L'albatresse Eternel oracle Rêve paranoïaque Bidules erratiques
Tout simplement Je ne sais rien Nos petites escapades L'Aurore à nouveau
Mais demain.. A une défunte La trace Cent pour cent meilleur..
La guerrière Inertie Le chant du monde Champ pour le monde !
Musique ! Exutoires L'amour ..... en rêve Une tite lettre..
Belle inconnue Quand je me fuis Arpents de vie Background









 

Soleil d'hiver

Soleil divers
Incertain, inconstant
Soleil d’espoir, de souvenirs
Aveuglément

Mains dans les poches : ballades
De toutes jolies ritournelles
Tourbillons en tête : cavalcade
Au fil de l’eau cette image ton corps
Mes désillusions, mon passé retors

Je fais demi tour, à contre courant
Je repars indolemment
Je ne laisserai pas me brûler les yeux
Ce soleil, ne jamais renoncer dieux !

Ou anges ou éternels ou invisibles
Ou mélopées même intangibles
Cosmogonies existentielles
Diverses..
Musiques des sphères, espoirs secrets
Ethers confus, mondes imparfaits

Sur mon bonhomme de chemin
Perverse..
Malgré l’hiver sans fin
Son soleil mesquin, menteur !

Sur mon bonhomme de chemin

Je m’en vais sans peurs
A nous retrouver un jour, ailleurs

 




 

Tentation d'amour

Je vous vis,
glanant la rosée sous le bois ; à l'aube.

Vous portiez votre robe d'or et de myrte.

Votre noire chevelure flottait dans la brise légère,
diffusant vos couleurs : fragrances exotiques.

Je vous miroitais, assoiffée et confiante.

Troublante tentation d'amour.
Désir de femme, à jamais, pour toujours.

Un mot, un souffle, un regard,
un battement d'ailes : un coeur qui vit.

(Sophie, 09/01/05)

 




 

Mytho-logique

Laisse moi te dire
Ces choses un peu folles
Dans mes délires
Désirs
Etre cette idole

Cette déesse immortelle nacrée
Princesse austère, ces voluptés
Laisse moi en faire ces inassouvies
Ma source d’inspiration à l’envie

Alanguie
Fusionnelle
Imaginaire aussi
Mon obsessionnelle..

Ouvre moi cette fenêtre aux libertés
Je te promets des mots futurs avoir-étés
Peep show indiscret quelques fois
Timide aussi, timide ou coi

Quoi ?!

Je dirai au monde
Tu seras faconde
Tu seras toujours
Ce tristounet secret d’amour

 




 

A une belle âme

Souffrirez vous madame,
si ma main ravissait la fleur de votre peau ?

Et qu’au passage, que Dieu m’en damne,
ma bouche volait le souffle de vos mots ?

Sortiriez vous, delà la trame
parée des plaies aux longs couteaux ?

Votre teint blême et corps diaphane
laissent à voir jusqu’à vos oripeaux..

Oui, par ces mots je vous condamne
à voir en vous ce qui est beau !

Votre âme brille, je le proclame,
chairs acérées et lourds fléaux,

n’altèrent en rien à votre charme
à qui sait voir derrière les maux..

 




 

Souffrir que non !

Si vos maux sur ma peau à l’envie
Vos mots à ces lèvres alanguies
Vos mains peut-être douces aussi

Aux creux charnels presque secrets
Aux chaleurs diffuses comme un regret
Confierez-vous alors tout ce qui fait

Ces sensations troublantes et ce regard
Vos beaux yeux sombres un presque dard
Ces mondes ouverts sous vos yeux noirs

Souffrir disons..

Laisseriez-vous comme une empreinte
Au Panthéon de ma folie quoi presque éteinte
De ces souvenirs cruels lesquels esquintent

Ou de ces promesses de vie des éternels
Soubresauts charismatiques sempiternels
Définition exacte le mot : sensuel ;-)

 




 

Parfum d'absinthe

Vos mots sont de ces devenirs grisants
Histoires passées avenir maintenant
Vos mots et vis non-dits, troublants

Sont cette absinthe, cet alcool lentement
Lesquels distillent et proprement
Dans mes os, ma chair et mon sang

La folie douce les fièvres rassurantes
Aujourd’hui vous m’êtes presque présente
Demain ? Le parfum d’une absente ?

 




 

Enivrant disiez-vous ?

Il est de ces mots qui susurrent..

Cueillez belle âme, aux bois obscurs
l’essence de ceux qui murmurent.

Vos fleurs sonores sont des gageures,
que vous glanez en vous, mature.

Vous en usez comme de parures,
atours de vos belles écritures.

Et faisant fi de vos armures,
ces mots vous font bien fière allure.

Evanescente créature
m’en ferez vous une bouture ?

 




 

Shiva

Encerclez de vos bras
Retenez cet absolu en moi

De grâce..

Shiva, ou Ma haya ?
Quant à moi..

Botaniste !
Trismégiste !

J’irai implanter l’Essence au fond de vous-même
Comme ces promesses d’amour elles-mêmes

Lesquelles nous confondent et nous libèrent
Nous inondent Princesse Altière

Déesse..

Vous m’êtes cet inaccessible désormais
Mes verbes sont à votre âme parfaite

En retour vous m’êtes ce songe :
Une géante rouge..

Mon soleil de minuit
Flamboyant, ah, vos édits !!! ;-)

 




 

Déesse rouge

La pelle est un outil madame,
qui sied bien à la botanique.

Je ne ferais ni cas, ni drame
que vous l’usiez en réthorique !

Votre esprit doux, et cœur en darne
appellent à une joute épique.

Vous réveillez le chant soprane,
des mots désuets, un peu antique.

Déesse rouge et obsidiane,
de vos songes fantasmatiques.

Je serais liane ou hologramme,
pour peu qu’il vous soit bénéfique.

Mais si ce jeu, par trop de flammes
brûlait votre cœur angélique,

je partirais avant que fanent,
nos tendres duels syllabiques.

 




 

Réponses

Si mes mots Madame ne trouvent grâce à vos yeux
Mes mots qu’en faites vous ou si peu
Ils sont à dire selon l’humeur
Qu’inspire vos charmes enjôleurs

Mes mots bien futiles certes
Insuffisants tels qu’en adeptes
Des louanges exceptionnelles
Que requièrent cette verve cruelle

Mes mots cependant iront jusqu’au bout
Des rêves qu’ils supportent en tout
Mes mots iront à vous répondre
Mes mots même si obscurs ou sombres..

 




 

Coeur froissé

Ah, je m’en veux ma mie
d’avoir froissé votre cœur tendre.

Votre silence m’est ennemi
ces vers sauront ils le pourfendre ?

C’est vous, l’astre de la nuit,
âme luisante qui engendre,

le goût des mots et des folies
qui parfois nous font se méprendre.

Par ce billet je me maudis,
et je ne puis que me répandre :

Plates excuses et repentis,
de grâce, veuillez bien les entendre.

Sœur de misère, ma bonne amie
de vous j’ai tellement à apprendre.

Nos cœurs jachères, amours maudits,
nos émotions de se comprendre.

Si par vos souhaits et vos non-dits
vous aspirez donc à suspendre,

l’envol des maux qui nous lie :
hors de vos lois, me ferait cendres.

Ah, je m’en veux ma mie
d’avoir froissé votre cœur tendre.

 




 

Présence diffuse

J’ai parcouru bien des déserts d’amour
Avant de ne trouver quelque retour
Un jour par hasard
Une nuit, une seule, un peu tard

De cœur de courage je n’en ai plus
Et mon âme presque repue
Va aux confins aux mondes absolus
Loin des alarmes, règles et cultes

Vous m’êtes ce silence réparateur
Prometteur
Ne me demandez jamais d’être là
Ni pourquoi ni comment cela

Je suis pour l’instant
Je suis et je suis le vent..

 




 

L'albatresse

Laissez-vous donc portez par ce vent, mon esquisse !
Damoiselle, ô belle âme ! Albatresse prodige.

Aux frimas de ce cœur où l’amour est vestige
accueillez la fraîcheur, d’un embrun, d’une bise.

Sentez vous ce courant ? Il vous mène à sa guise.
Entendez son doux chant ! Dieu Eole, ô altise !

Il affrète vos ailes, delà vos terres promises,
vers ce corps impatient, vers ce rêve qui s’épuise.

Reprenez vos couleurs, ouvrez votre chemise
au souffle prometteur qui panse et cicatrise.

Je ne demande rien, juste à vous voir conquise
et je fais le dessein de vous savoir éprise.

Laissez-vous donc portez par ce vent, mon esquisse !
Damoiselle, ô belle âme ! Albatresse prodige.

 




 

Eternel oracle

Serait-il possible ma déesse lointaine
Que vous fussiez des amours
Qu’elles adviennent !
Est-il probable par delà les chaînes
Aux gîtes narquois des pires vautours
De porter aux nues nos amours anathèmes

Quels verbes poussifs exhumer encor
Que la vie n’ait épuisés quand même
Etre sincère de tout son corps
Etre cette vérité encore plus fort
Que personne n’entende quel emblème
Etes vous certaine que l'Hermès me porte

A être malgré la vie ses trahisons
A survivre tout comme dispendieuse
A embraser plus que le ciel de raison
Et vos propos sont floraison
Quelles promesses bienheureuses
Bercez de vos espoirs mes illusions

J’animerais de ma flamme vos feux éteints
Si vous-même n’aviez dépassé les éthers
Renoncé à ces horizons souverains
Aux folles Chimères, à leurs mains
Soyez nouvelle et Déméter
Je vous pressens Cassandre tout le moins

L’oiseau de détresse s’en retourne alors..
Mes hommages ;-)

 




 

Rêve paranoïaque

ô mante virginale, ô oiseau diabolique !
Créature boréale d’un songe énigmatique.

Je me perds et, j’ai peur de ces faces multiples
qui renvoient à mon cœur ce reflet névrotique.

ô femme végétale aux rêves ascétiques
Le poison aux pétales de ces maux iambiques.

Une fleur de douleur à l’odeur atypique
m’enivre et puis m’écœure d’être double, et puis triple.

ô landes brutales, ô femelle hiératique
Une nuit comme escale à ton fiel hypnotique.

Je ne sais si, fœtale ; je fais vœux empiriques
mais le doute est fatal à ce rêve extatique.

ô mante virginale, ô oiseau diabolique !
Créature boréale d’un songe énigmatique.

rêve paranoïaque




 

Bidules erratiques

En dépit des machines, logiques
Carambolages, engrenages, triptyques
Roulements à billes, graisses de moteurs, mécaniques
Boucans épouvantables des usines …

Labyrinthes infernaux mais symétriques
En ce monde et en bas

Un petit monde à moi
A nous peut-être

 




 

Tout simplement

Ma déesse mon irréelle
Sais tu fleurir la vie encore

Aux promesses éternelles
Répondras-tu à l’aurore

D’une vie nouvelle
Assagie de ses maux

Ma toute sensuelle
Vivre, peu me chaux

Ni d’apparences ni d’images
Ni de coutumes ni d’idéaux
Ni d’obligés
Ni de clichés

Une musique silencieuse
D’espoirs entre mêlés

De ces amantes enjôleuses
Ces presqu’îles retrouvées

A m’endormir tout contre elle
A la savoir juste présente

A la retenir de mes ailes
A lui rendre cette importance

Tout simplement

 




 

Je ne sais rien

Je ne sais si je dois vous avouer ma loi,
ah ce cœur est bien las de ses mornes émois.

Je ne sais si je peux m’ouvrir à d’autres cieux,
au mystérieux oracle, à ce rêve vaporeux.

je ne sais si l’amour est au cœur le poison
mais je préfère mourir que n’aimer à foison.

je ne sais si demain sera jour délicieux
et m’efforce à l’espoir des matins merveilleux.

Je ne sais si la prose à la rose se sursoit,
si le mot que j’expose est épine à ce doigt.

Je ne sais si l’erreur est d’aimer le frisson,
il me tarde de l’heure ou j’en ferai moisson.

je ne sais rien sinon que j’aime au féminin..

TRILUZ




 

Nos petites escapades

Mignonne.. disait l’un
Un peu morne.. pas super féminin ;-)

Je jette le dico aux pissenlits
Peste des encyclopédies !

Nous avons des mots à nous
Des jeux tout doux..

Comme vous,
J’ai à me languir des amours tribades
Des aimers fous
Nos petites escapades..

Au creux des draps au fond des rêves
Perles marines roule roulantes sur la grève
Bruines aux cristaux salins
La magie des embruns

Comme vous,
Je sais des secrets que seule femme partage
Des antres un peu vaudou
Aux mystères et présages
Cités d’or, insomnies
Atlantes engloutis

A quand les atteindre sait-on jamais
Navigue naviguons tout exprès
Devers ces libertés grisantes
Les archipels insolites
De nos éros de nos envies des hoplites
Nous sommes les parfaites amantes

 




 

L'Aurore à nouveau

Dévaler à l’aurore à nouveau cette rue,
s’abriter là, encore, des regards à l’affût.

Sous des porches, presque ports, accoster, dévêtues
et découvrir ton corps, assoiffé, éperdu.

S’aimer debout, dehors, faire fi de toute vertu,
chercher le bouton d’or à travers les tissus.

Et laisser choir au vent tes deux seins, suspendus
les regarder encore, en repaître ma vue.

Rougir de tous tes mots, injonctions un peu crues
puis dévorer la peau de ton ventre charnu.

Me saouler de l’odeur, la tienne presque un abus
se respirer en chœur et n’être pas repues.

Puis t’emmener ailleurs, vers des cieux plus reclus
laisser frémir nos corps aux plaisirs ambigus.

S’émouvoir au bonheur de ce temps suspendu
se nourrir de l’ardeur du secret absolu.

Te laisser haletante, suppliant mon salut,
et revenir au fort, conquérante et vaincue.

 




 

Mais demain..

Petit soleil au dehors mon bébé
Pourquoi sortir pourquoi rester
Il me reste ce souvenir tu sais
De ta peau que j’adore,
Désire et goûte encore,
De cette nuit où je t’aimais.

Car je t’ai aimée
Pour de vrai
Sans ne penser à rien
Sans imaginer ce mot : demain
Je te demande de me croire
Je te demande de me croire..

Je t’ai aimée un peu hors temps
Et suis redevenue cette presqu’enfant
Aux émois inconscients
Aux passions de l’amour trop goulûment
Je t’ai aimée indécemment
Je t’ai aimée en m’en foutant pourtant

Mais demain n’est qu’à toi
A d’autres nuits de rêves sans attaches
Aux amours sensuelles que tu découvriras
Dans combien d’autres lits que moi
Et demain n’appartient qu’à moi
Mon quotidien, ces habitudes que je rabache

Deux mondes se sont touchés du bout des doigts
Aux frontières fragiles je le sais bien
Deux mondes comme fusionnels parfois
Un seul dont il ne reste plus rien
Que ce regret adolescent, tes larmes, ce désarroi
Mais ton avenir le vaut bien, allez, crois moi

 




 

A une défunte

Vous fûtes ma mie, vous fûtes, l’objet de tous mes délires.

Et à l’instant même ou vous eûtes, posé sur moi votre sourire,
je me surpris là, louve en rut, sauvage. Ah vous conquérir !

ô belle dame ! Ma sombre pute ! J’ai tant donné pour assouvir,
si peu d’amour et tu réfutes les jours heureux et le plaisir.

Ton cœur est sec, ton corps exulte, tu n’as de mots que de soupirs,
fesses royales, mamelons abrupts désormais ne pourront suffir.

Mon cœur est las de cette lutte, de vous je ne veux plus ouïr.
vous sombrerez dans vos volutes, vos illicites, vos sans avenir.

Si votre odeur me persécute, relent funeste de votre myrrhe
mon souvenir déjà s'ampute et se libère ,de ne vous jouir.

M’êtes défunte et votre chute sonne le glas de mon désir.
Adieu Madame ! Sensuelle brute, le vent m’appelle, la vie m’aspire.

 




 

La trace

Elle n’aimait pas la poésie,
mais elle gravait avec ses mots
de sa voix suave et alanguie
comme une empreinte à mon écho.

Elle demeurait au paradis,
artificiel, rue du cahot,
me revenait parfois transie
de ses voyages abyssaux.

Je t’ai aimé dame rapace,
tu as mis mon âme en lambeaux.
D’amour je n’ai eu que préface,
tes serres à mon cœur, un étau.

Je garderais de toi la trace,
chant de ton corps, le doux tempo.
Un souvenir que rien n’efface,
pas même le temps, ni les sanglots.

Je brûlerais tous les édits,
signés pour elle, à fleur de peau.
Je crains par trop sa moquerie
et l’opprobre de ses vassaux.

 




 

Cent pour cent meilleur..

Chez nocomn devant les bacs aperçue bébé goudou
Son tit jeans moulant, elle même pas sexuée du tout
Qu'est-ce c'est beau, qu'est-ce que c'est joli
Qu'est-ce que ça fait envie

Envie de mordre à sa bouche comme à un fruit
Caresser sa langue ses petits seins aussi
A câliner tout en douceur
Chérir un vrai primeur

De la chair toute fraîche toute tendre
Une peau à s'en faire pendre !
Mé, mé, c'est que ça parle aussi ces choses-là !!!

Quoi, quoi tu me calcule même pas ?!
Décidemment même au supermarché de l'amour
Vaut mieux prendre les promotions toujours toujours..

En solde les vieilleries de la saison passée
Et alors pour autant sont pas mal baisées !!
Au contraire même, je dirais ;-)

 




 

La guerrière

Je m'en viens des méandres, du tréfond de la nuit,
aveugle aux yeux de cendres, je marchais vers l'oubli.

De ma langue je tisse, une dague pour fendre
le sort, le maléfice, que parfois maux engendrent.

J'ai choisi mon blason, mes couleurs, mes envies
et je n'ai de saisons que le souffle de vie.

Je suis la femme en guerre, éprise de justice
mes sœurs sont à ma chair ce qu'au roi est le lys.

J'arpente les collines et les vertes prairies
à mon pied une épine, à mon cœur un sursis.

Et je cherche contrées ou finiront mes drames
mes tourments, mes remords. Ah déposer les armes !

Aux confins de ce monde ou l'amour est délice,
je suis la vagabonde, mon cœur est mon supplice.

Sous le voile des charmes ? Permettez que j'en doute
si les mots sont mes armes, mes amours sont déroutes.

 




 

Inertie

Souffrez que je vous dise Madame
Juste pourquoi à tant d'alarmes
Je suis insensible moi-même
J'ai moi encore cette peine..

Vous ne m'indifférez pas certes
Des amours je vous sais ainsi experte
Et je tremble, je tremble peut-être
Je suis figée je suis inerte

J'ai un chemin de vie capricieux
A d'autres errances sous d'autres cieux

J'ai fui la solitude perdu l'amour
Le bonheur je l'élude, toujours, toujours

 




 

Le chant du monde

les âmes sanglantes, déchues, se perdent dans le noir
Les désillusions, ô rêves fragiles ! Chant du monde.

Les passions hurlantes, échues, vocifèrent l’espoir.
Les séditions, ô trêves graciles ! Colère faconde.

Les femmes fuyantes, élues, inscrites au grimoire
Les obsessions, ô Eves habiles ! Les pudibondes.

Les promesses ardentes, déçues, corps au laminoir.
Les émotions, ô sèves fébriles ! Mamelles girondes.

Les pensées séantes, cousues, au fond des mémoires.
Les soumissions, ô brèves hostiles ! Rage furibonde.

Les odes chantantes, émues, même illusoires.
Les confessions, ô volubiles ! Joies profonde

 




 

Champ pour le monde !

Le chant du monde
Son âme, sa déshérence
Son corps violé, sa souffrance
La rage des mères
La haine amère
Amène..
Tous ces enfants brûlés
Les torrents d'humanité déchue..
Ces champs enneigés
Baignés de sang
Nos illusions
Et les avoir été

S'il n'était qu'un monde au monde
Ne fut-il que désert une transhumance
Fut-il pourri de toutes nos absences
Toutes nos indifférences princières
Nos indulgences à nous-mêmes, austères
Je voudrais un monde abandonné
Un monde pour aimer
Bah nos déraisons
Nos coups de cœur dégingandés

Nos cris du corps lesquels se perdent
Nos aventures même si acerbes
Ces voies nous emportent à nous-mêmes
Et si les chemins nous amenaient quand même
A tendre des mains ouvertes
A être ces femmes, celles " toujours prêtes " ;-)
Ce serait déjà pô si mal hein ?
Si nous nous levions exprès demain !

 




 

Musique !

C’est le son de l’archer sur la corde sensible,
C’est le sommeil léger des esprits irascibles,
c’est le cri étouffé des amours impossibles,
et nos bras enlacés, amputés, invisibles.

C’est le solstice d’été sous les vents indicibles,
c’est l’ivresse épicée du calice intangible,
c’est l’abysse engouffré, le versant inaudible
et nos bras enlacés, amputés, invisibles.

c’est le don de l’épée sous la horde impassible,
c’est le feu et l’effet de nos corps exigibles,
c’est le sens et l’essence de nos mots ostensibles
et nos bras enlacés, amputés, invisibles.

 




 

Exutoires

J’irais encore ce soir aux tavernes maudites,
M’enivrer au comptoir des misères acolytes.

Des liqueurs dérisoires, des fumées illicites,
Des chaleurs illusoires, des fureurs, des musiques.

J’irais au purgatoire des gouffres phréatiques,
Me noyer au puisard de l’oubli et la fuite.

Des liqueurs dérisoires, des fumées illicites,
Des chaleurs illusoires, des fureurs, des musiques.

J’irais à l’exutoire, à la trêve sabbatique,
M’apaiser du miroir aux reflets parasites.

Des liqueurs dérisoires des fumées illicites,
Des chaleurs illusoires, des fureurs, des musiques.

J’irais au défouloir, aux jus anesthésiques,
Bâillonner d’un foulard les espoirs utopiques.

Des liqueurs dérisoires des fumées illicites,
Des chaleurs illusoires, des fureurs, des musiques.

J’irais au dépotoir des pensées maléfiques,
Oublier pour un soir les amours faméliques.

Des liqueurs dérisoires des fumées illicites,
Des chaleurs illusoires, des fureurs, des musiques.



Tin, quand je lis un truc aussi beau, je suis super fière de le poser sur ce site .. Voilà, pour changer je tenais tout simplement à le dire.

nocom ;-)

 
   




 

L'amour ..... en rêve

Je fais l’amour en rêve, je rêve de trêves à corps,
Je met mon cœur en grève, j’en crève, c’est presque une mort.

Putréfaction phallique, désir borderline,
experte en balistique, déflagration de l’âme.

Je fais l’amour en rêve, je rêve de tes accords,
Je remet à tes lèvres la plèvre et le remord.

Les écumes affectives aux sables émouvants,
Les enclumes effectives aux vents et aux levants.

Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’évapore,
Je sens tes mains d’orfèvre aux fièvres de mes pores.

Et les sueurs phréatiques, la rosée sur le bagne,
L’incendie magnifique des châteaux en Espagne.

Je fais l’amour en rêve, je rêve de sémaphores,
Je sème au vent des brèves qui briguent à s’aimer fort.

Les amours agnostiques et les désirs design
Sont la symptomatique de nos mâts de cocagnes.

Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’incorpore,
Je glisse le long des grèves et me greffe à ton corps.



Sophie a écrit :

Les amours agnostiques et les désirs design
Sont la symptomatique de nos mâts de cocagnes.

Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’incorpore,
Je glisse le long des grèves et me greffe à ton corps.

J'M bien ces quatre vers là.. je crois qu'ils résument énormément de paradoxes.. beaucoup d'humanité en très peu de mots..

les amours agnostiques: ces amours que nous vivons sans plus croire à l'amour.. les désirs design : in the moove et tendance, purée oui ce que nous sommes influençables et ce que nous avons de préjugés !! les médias nous dictent ki et koi aimer.. et du coup effectivement mats de cocagne : des promesses en haut des pentes savonneuses.. de lumineuses promesses et des casse gueules au bout.. bizarre hein cette lucidité et pourtant ya plein de "pourtant"s .. ceci dit je précise que c l'interprétation que je donne moi aux mots que je lis et de là toute la magie de ces mots qui à chacune parleront différemment !

est-ce qu'à la fin il ne reste que le rêve ? est-ce que le seul plaisir qu'il y a à l'amour (je parle pas du physique hein !!!!!!) se trouve dans ce rêve d'amour ? Dans l'attente, l'espoir, l'imaginaire ?

Des mots très "choisis" que les tiens dans tous les cas.. ;-)

Nocom ;-)

 
   




 

Une tite lettre..

Un jour, un jour, un jour..
Identique au soleil même serein
Renaître, éclore et pars cours
Fais de ce monde le tien

Chaque matin l'Aurore est cette preuve
Nouvelle, à attendre que tu foules de tes pas
Dans sa jolie tite robe toute neuve
Des millions de vérités encore, vas !

Des amours à naître comme secrets
Lesquels se referment sur nos douleurs
L'amour ne se vit qu'une fois qui sait
L'amour c'est comme un rêve d'ailleurs..

De paysages lointains du bout des doigts
Y toucher de la plus sensuelle flamme
Et même nos mots s'y échappent parfois
Solstice, tu es celle qui désarme

Le petit jour qui même en pleurs
Respire de tout ton corps, de toute ta foi
Caresses du vent, muettes torpeurs
La vie est là tu sais, allez vas !

 




 

Belle inconnue

.ô belle inconnue de mes soirées exutoires,
toi que je ne connais, ki pourtant m’est espoir.
Mon corps tu fais parler mais mes mots tu fais choir
et tes yeux dans les miens, font effet d’assommoir.

.ô belle illusion est il pour moi de croire
ke tout est dit sans mots, tu comprends d’un regard.
Je te sens si femelle, ton reflet un miroir,
Je voudrais que s’emmêle tes bras à mes amarres.

.ô belle inconnue de mes soirées exutoires,
toi que je vois en rêves les plus expiatoires,
si seulement j’osais tout au lieu de surseoir,
déposer un baiser à tes lèvres dès ce soir.

 




 

Quand ………………..……………je me fuis

Quand tes mots sont de ces flèches assassines
Au cœur de la cible émouvante,
Foudroyant mes rêves,
bris de glace,
pensée de cristal qu’un rien déracine.

Quand tes absences sont de ces carences toxiques,
Au cœur du gouffre d’amour,
Effrayant ton regard,
cri de grâce,
hombre vestale qu’un vent dissémine.

Quand tes rejets sont de ces peurs enfantines,
Au cœur de l’histoire de nous,
Elaguant le passé,
Echos de traces,
Sillon fœtal aux lourdes racines.

Quand tes esquives sont de ces lames abyssines,
Au cœur de ce monde solitaire,
Lacérant tour à tour,
Remparts, Cuirasse
Souffle vital, sous ma poitrine.

Quand ………………..……………je me fuis

 




 

Arpents de vie

Arpentez votre rêve, j’honorerais le mien,
A l’errant nulle trêve, à la vie un destin.

Au puits de la tourmente et des sombres desseins,
Sont les affres de l’antre, sont les gouffres abyssins.

Attendre c’est mourir, pourtant tout un chacun
Se meurt, las de ne jouir , seul à demeure …. et geint.

Plongeons ces mains tannées aux sursauts assassins,
Et cueillons à satiété fruits de vie, sous le sein.

Un désir à l’orée, un moment opportun,
Et la vie, redorée, prends l’élan du défunt.

 




 

Background..

Tite fleur pour toi, ça fait du bien tu sais
De rentrer de l'hôpital psychiatrique à la maison
Hanté par ces doutes tortionnaires tout fait exprès
Au lit des amantes à l'heure de la fusion

Je ne pensais pas retrouver le chemin
Prends moi dans tes bras sans relâcher l'étreinte
Jamais me libère me rend à moi-même enfin
Je te serai intime et différente

Je te serai la vie fera
En nos chemins mêlés nos îles plénières
De jour et d'ailleurs je serai là
A mon obscure idée tu es cette lumière

Eblouissante

 


















Table des Matières
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