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Soleil divers
Mains dans les poches : ballades
Je fais demi tour, à contre courant
Ou anges ou éternels ou invisibles
Sur mon bonhomme de chemin Sur mon bonhomme de chemin
Je m’en vais sans peurs |
Je vous vis, Vous portiez votre robe d'or et de myrte.
Votre noire chevelure flottait dans la brise légère, Je vous miroitais, assoiffée et confiante.
Troublante tentation d'amour.
Un mot, un souffle, un regard, (Sophie, 09/01/05) |
Laisse moi te dire
Cette déesse immortelle nacrée
Alanguie
Ouvre moi cette fenêtre aux libertés Quoi ?!
Je dirai au monde |
Souffrirez vous madame,
Et qu’au passage, que Dieu m’en damne,
Sortiriez vous, delà la trame
Votre teint blême et corps diaphane
Oui, par ces mots je vous condamne
Votre âme brille, je le proclame,
n’altèrent en rien à votre charme |
Si vos maux sur ma peau à l’envie
Aux creux charnels presque secrets
Ces sensations troublantes et ce regard Souffrir disons..
Laisseriez-vous comme une empreinte
Ou de ces promesses de vie des éternels |
Vos mots sont de ces devenirs grisants
Sont cette absinthe, cet alcool lentement
La folie douce les fièvres rassurantes |
Il est de ces mots qui susurrent..
Cueillez belle âme, aux bois obscurs
Vos fleurs sonores sont des gageures,
Vous en usez comme de parures,
Et faisant fi de vos armures,
Evanescente créature |
Encerclez de vos bras De grâce..
Shiva, ou Ma haya ?
Botaniste !
J’irai implanter l’Essence au fond de vous-même
Lesquelles nous confondent et nous libèrent Déesse..
Vous m’êtes cet inaccessible désormais
En retour vous m’êtes ce songe :
Mon soleil de minuit |
La pelle est un outil madame,
Je ne ferais ni cas, ni drame
Votre esprit doux, et cœur en darne
Vous réveillez le chant soprane,
Déesse rouge et obsidiane,
Je serais liane ou hologramme,
Mais si ce jeu, par trop de flammes
je partirais avant que fanent, |
Si mes mots Madame ne trouvent grâce à vos yeux
Mes mots bien futiles certes
Mes mots cependant iront jusqu’au bout |
Ah, je m’en veux ma mie
Votre silence m’est ennemi
C’est vous, l’astre de la nuit,
le goût des mots et des folies
Par ce billet je me maudis,
Plates excuses et repentis,
Sœur de misère, ma bonne amie
Nos cœurs jachères, amours maudits,
Si par vos souhaits et vos non-dits
l’envol des maux qui nous lie :
Ah, je m’en veux ma mie |
J’ai parcouru bien des déserts d’amour
De cœur de courage je n’en ai plus
Vous m’êtes ce silence réparateur
Je suis pour l’instant |
Laissez-vous donc portez par ce vent, mon esquisse !
Aux frimas de ce cœur où l’amour est vestige
Sentez vous ce courant ? Il vous mène à sa guise.
Il affrète vos ailes, delà vos terres promises,
Reprenez vos couleurs, ouvrez votre chemise
Je ne demande rien, juste à vous voir conquise
Laissez-vous donc portez par ce vent, mon esquisse !
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Serait-il possible ma déesse lointaine
Quels verbes poussifs exhumer encor
A être malgré la vie ses trahisons
J’animerais de ma flamme vos feux éteints
L’oiseau de détresse s’en retourne alors.. |
ô mante virginale, ô oiseau diabolique !
Je me perds et, j’ai peur de ces faces multiples
ô femme végétale aux rêves ascétiques
Une fleur de douleur à l’odeur atypique
ô landes brutales, ô femelle hiératique
Je ne sais si, fœtale ; je fais vœux empiriques
ô mante virginale, ô oiseau diabolique ! |
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En dépit des machines, logiques
Labyrinthes infernaux mais symétriques
Un petit monde à moi |
Ma déesse mon irréelle
Aux promesses éternelles
D’une vie nouvelle
Ma toute sensuelle
Ni d’apparences ni d’images
Une musique silencieuse
De ces amantes enjôleuses
A m’endormir tout contre elle
A la retenir de mes ailes Tout simplement |
Je ne sais si je dois vous avouer ma loi,
Je ne sais si je peux m’ouvrir à d’autres cieux,
je ne sais si l’amour est au cœur le poison
je ne sais si demain sera jour délicieux
Je ne sais si la prose à la rose se sursoit,
Je ne sais si l’erreur est d’aimer le frisson, je ne sais rien sinon que j’aime au féminin.. |
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Mignonne.. disait l’un
Je jette le dico aux pissenlits
Nous avons des mots à nous
Comme vous,
Au creux des draps au fond des rêves
Comme vous,
A quand les atteindre sait-on jamais |
Dévaler à l’aurore à nouveau cette rue,
Sous des porches, presque ports, accoster, dévêtues
S’aimer debout, dehors, faire fi de toute vertu,
Et laisser choir au vent tes deux seins, suspendus
Rougir de tous tes mots, injonctions un peu crues
Me saouler de l’odeur, la tienne presque un abus
Puis t’emmener ailleurs, vers des cieux plus reclus
S’émouvoir au bonheur de ce temps suspendu
Te laisser haletante, suppliant mon salut, |
Petit soleil au dehors mon bébé
Car je t’ai aimée
Je t’ai aimée un peu hors temps
Mais demain n’est qu’à toi
Deux mondes se sont touchés du bout des doigts |
Vous fûtes ma mie, vous fûtes, l’objet de tous mes délires.
Et à l’instant même ou vous eûtes, posé sur moi votre sourire,
ô belle dame ! Ma sombre pute ! J’ai tant donné pour assouvir,
Ton cœur est sec, ton corps exulte, tu n’as de mots que de soupirs,
Mon cœur est las de cette lutte, de vous je ne veux plus ouïr.
Si votre odeur me persécute, relent funeste de votre myrrhe
M’êtes défunte et votre chute sonne le glas de mon désir. |
Elle n’aimait pas la poésie,
Elle demeurait au paradis,
Je t’ai aimé dame rapace,
Je garderais de toi la trace,
Je brûlerais tous les édits, |
Chez nocomn devant les bacs aperçue bébé goudou
Envie de mordre à sa bouche comme à un fruit
De la chair toute fraîche toute tendre
Quoi, quoi tu me calcule même pas ?!
En solde les vieilleries de la saison passée |
Je m'en viens des méandres, du tréfond de la nuit,
De ma langue je tisse, une dague pour fendre
J'ai choisi mon blason, mes couleurs, mes envies
Je suis la femme en guerre, éprise de justice
J'arpente les collines et les vertes prairies
Et je cherche contrées ou finiront mes drames
Aux confins de ce monde ou l'amour est délice,
Sous le voile des charmes ? Permettez que j'en doute |
Souffrez que je vous dise Madame
Vous ne m'indifférez pas certes
J'ai un chemin de vie capricieux
J'ai fui la solitude perdu l'amour |
les âmes sanglantes, déchues, se perdent dans le noir
Les passions hurlantes, échues, vocifèrent l’espoir.
Les femmes fuyantes, élues, inscrites au grimoire
Les promesses ardentes, déçues, corps au laminoir.
Les pensées séantes, cousues, au fond des mémoires.
Les odes chantantes, émues, même illusoires. |
Le chant du monde
S'il n'était qu'un monde au monde
Nos cris du corps lesquels se perdent |
C’est le son de l’archer sur la corde sensible,
C’est le solstice d’été sous les vents indicibles,
c’est le don de l’épée sous la horde impassible, |
J’irais encore ce soir aux tavernes maudites,
Des liqueurs dérisoires, des fumées illicites,
J’irais au purgatoire des gouffres phréatiques,
Des liqueurs dérisoires, des fumées illicites,
J’irais à l’exutoire, à la trêve sabbatique,
Des liqueurs dérisoires des fumées illicites,
J’irais au défouloir, aux jus anesthésiques,
Des liqueurs dérisoires des fumées illicites,
J’irais au dépotoir des pensées maléfiques,
Des liqueurs dérisoires des fumées illicites, Tin, quand je lis un truc aussi beau, je suis super fière de le poser sur ce site .. Voilà, pour changer je tenais tout simplement à le dire.
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Je fais l’amour en rêve, je rêve de trêves à corps,
Putréfaction phallique, désir borderline,
Je fais l’amour en rêve, je rêve de tes accords,
Les écumes affectives aux sables émouvants,
Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’évapore,
Et les sueurs phréatiques, la rosée sur le bagne,
Je fais l’amour en rêve, je rêve de sémaphores,
Les amours agnostiques et les désirs design
Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’incorpore, Sophie a écrit :
Les amours agnostiques et les désirs design
Je fais l’amour en rêve, je rêve et m’incorpore,
J'M bien ces quatre vers là.. je crois qu'ils résument énormément de paradoxes.. beaucoup d'humanité en très peu de mots..
les amours agnostiques: ces amours que nous vivons sans plus croire à l'amour.. les désirs design : in the moove et tendance, purée oui ce que nous sommes influençables et ce que nous avons de préjugés !! les médias nous dictent ki et koi aimer.. et du coup effectivement mats de cocagne : des promesses en haut des pentes savonneuses.. de lumineuses promesses et des casse gueules au bout.. bizarre hein cette lucidité et pourtant ya plein de "pourtant"s .. ceci dit je précise que c l'interprétation que je donne moi aux mots que je lis et de là toute la magie de ces mots qui à chacune parleront différemment !
est-ce qu'à la fin il ne reste que le rêve ? est-ce que le seul plaisir qu'il y a à l'amour (je parle pas du physique hein !!!!!!) se trouve dans ce rêve d'amour ? Dans l'attente, l'espoir, l'imaginaire ?
Des mots très "choisis" que les tiens dans tous les cas.. ;-)
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Un jour, un jour, un jour..
Chaque matin l'Aurore est cette preuve
Des amours à naître comme secrets
De paysages lointains du bout des doigts
Le petit jour qui même en pleurs |
.ô belle inconnue de mes soirées exutoires,
.ô belle illusion est il pour moi de croire
.ô belle inconnue de mes soirées exutoires, |
Quand tes mots sont de ces flèches assassines
Quand tes absences sont de ces carences toxiques,
Quand tes rejets sont de ces peurs enfantines,
Quand tes esquives sont de ces lames abyssines, Quand ………………..……………je me fuis |
Arpentez votre rêve, j’honorerais le mien,
Au puits de la tourmente et des sombres desseins,
Attendre c’est mourir, pourtant tout un chacun
Plongeons ces mains tannées aux sursauts assassins,
Un désir à l’orée, un moment opportun, |
Tite fleur pour toi, ça fait du bien tu sais
Je ne pensais pas retrouver le chemin
Je te serai la vie fera Eblouissante |
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