Douce, j'ai recueilli du bout des doigts
Complètement livré il me fait face
Tendrement, de mon nez puis de ma joue
Je l'embrasse à pleines lèvres encor
A l'unisson, je le sais m'emporter
L'oisillon devenu aigle de feu
Nous ne formerons plus qu'un désormais |
Sa bouche contre ma bouche é
Sa peau contre ma peau
Elle, c'est une simple merveille
Elle est belle mon ange |
Et dans son sommeil, à |
Souplesse du vent à fleur de peau
Ivresse des sens de tout mon coeur
J'irai les embruns et loin tellement |
Comme si le soleil avait oublié
Comme si les heures minutes et jours
Inutilement
Et même les mots perdent tout leur sens
En ton absence, |
s'il n'était qu'un seul instant premier ou dernier
s'il n'était qu'un seul monde au monde
il en est plusieurs des obstacles
qui ne ressemblent qu'à toi |
Sur tes lèvres, même dans tes bras
Comme elle le fait dans ces moments
Tu es celle qui me rend à l’avenir
Tu es celle qui me fera graver |
Je te contemple, tu me regardes
J’entends tes silences
Je te respire et je m’enivre
Je goûte et me délecte |
Je viens de me prendre un coup de couteau
Je te souviens au temps jadis
Insupportable loghorrée humaniste
Et je suppliais pour d'autres mots encore
Je me berçais de ta voix
J'étais à la mélopée
J'étais à ton regard |
En intraveineuse
Le trouillomètre oscille
Pulsations venimeuses
Je fibrille
Tes petites mains
Réanimation |
Je voudrais des comprimés anti-solitude
Pour un peu je me pendrais de béatitude
Cette passion, ces illusoires |
Trustin' that love whenever may be Without you life is depth a fight.. |
Je suis amoureuse de mon ordinateur
Et d'énormes vagues de douceur sur l'écran
Dans un tremblement tout entier de mon corps
Qui aurait cru ce voyage encore possible |
J'aime ton sourire, tu sais
Je vais à ton regard d'automne
Tu es l'espoir et fais renaître au quotidien
Cassiopée mon étoile lointaine,
Rouge Vénus maîtresse des plaisirs, |
Souples dociles, corps mélangés des amantes
Viens, reviens, flux, reflux inondé de désirs
J’irai les envers de ta peau très lentement
J’attacherai à chaque sourire de tes yeux |
Dans leurs chairs c'est ta peau que je contemple
Fragrances exotiques de sorbets multiples
Annonce : mon lit est ouvert et tous les jours
Après six cent ans je te reviendrai colombe
De mes feux éteins de ma jeunesse naissante |
Féeries impressionnistes
Tournesols Trismégistes
Je plonge à tes soupirs
Acerbe de ton regard perdu |
Volutes rondes de nos amours
Princesse rebelle aux atours
Dans ces nuages de fumée
Centres de feux troublants et hurlants
Puis tu repars à d'autres horizons |
Red rain is pouring down
Averses de ton corps en somme
Ta cyprine c'est mon sang
Ailleurs des enchantements |
Le vers de terre dit à l'étoile
Pourquoi ne me jurais-tu pas
Etre ou n'avoir pas été aimée ? Pourquoi dire que tu ne sais plus Se lève, Il en est de la sincérité comme A force de ne pas savoir je sais très bien Un jour s'est levé sans plus d'illusions Il est le Prométhée |
Mélange
Des anges
Etrange
Je vais aux lendemains incertains Ils ne riment plus à rien Tous ces mots, tous ces vers Mélodie imparfaite Un jour se lèvera peut-être |
De toits, de rues,
De villes, Les mal aimés sont en tout point semblables… Mélodrames Epuisants Les mal aimés sont en tout point semblables… J'apporte l'offrande tutélaire Je conjugue les verbes perdus J'approche pas à pas |
J'alterne et à ces yeux
Seule saison intérieure
Regard à nul autre pareil
Fera fondre les glaces de l'automne |
Et au-delà du désespoir
Par delà les gouffres et les amers
Est ce monde imaginaire infini
De douceur, de tendresse, d'oubli |
S'il me suffisait de la détester …
Elle est lumineuse malgré la douleur
Tu ne m'aimes plus
Tu ne m'aimes plus
Tu ne m'aimes plus
Tu ne m'aimes plus |
Il était un feu, au dessus une marmite, dedans, de l'Amour Laisser à feux très doux les yeux fermés, le cœur battant
Aujourd'hui dans la casserole je remue de la colère Le thermomètre a explosé
Je voudrais un alambic et refaire de tout ça un élixir de vie Ce que je ne donnerais pas parfois pour une petite soupe tranquille.. |
La peau brûlée de ces étés perdus
Aujourd’hui j’effeuille à mon tour
Langoureusement le long de ta nuque
Je m’apprête à réécrire la vie selon
Je t’observe de loin encore timidement
Songeuse en somme mélancolique
Ronde bouteille courbes de femme |
Mon amitié pour toi c'est
Tu es mon idole magnifique
Tu me rappelles à moi-même si je m'oublie
Serviteur fidèle des échéances acquises
Tu es ce simple paysage auquel je réfugie
Je t'ouvre des horizons nouveaux inhumains
De sauver une âme même une seule |
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