Voir le ciel un matin
Deviner parmi les embruns
Et espère
Viennent ces terres |
Respirer
Espérer
Avancer
Recevoir
Atteindre
Sourire
Surprendre |
Rêver ?
Regarder ? |
Voyage aux oasis du désert
Ouvrir un coeur, ah la lumière ! |
Prends cette main
Je serai cette étoile, filante
De nos deux seings
A ce pays que tu invente |
Terres infinies sous d'autres cieux
Je l'aime dans cet espace encore lointain
Dessine pour nous ce monde incroyable
De ses yeux sur les miens posés |
Dessin de COUNTACH : "Cheval" |
Un jour une femme
Hésitante je me suis approchée
Sur une terre d'espoirs
Ces regrets, amers
Et nos enfers sur terre
Un peu de la souffrance attachée à mes pas
Petites traverses, coquines, comptines
Complices de mes hésitations
Un jour je croiserai une femme
Elle me rendra un regard, unique
Un jour.. |
Partir, démon ou apôtre
Sentir monter comme la sève
Appel sourd des distances
Partir est un voyage à nous-mêmes
Voir au soir le soleil se coucher Pour Pat ;-) Strasbourg-Paris, 29 octobre 2004 (1/5) |
Les trains sont bleus aujourd'hui
A quand pour d'autres galaxies
Plus loin que nos désirs encore
C'est à toi que je songe en partant
Etape encore ou
Ma vie s'est envolée déjà
Parfum absent de ces instants heureux (2/5) |
Passage à niveau
Clopine, clopinant
Avancer et reculer
Durs à franchir certains passages
A se trouver, se retrouver
Cling clong casseroles sac au dos (3/5) |
A gravir un rayon de lune
Etre à l'ombre de tes mots
Etre à tes pensées cette incertitude
Je voudrais être douceur de la plume
Etre ta muse, ton firmament
Me poser à l'ombre de ta force
Pages sombres, pages blanches (4/5) Dessin de Gaëlle: "Plume" |
Essence
Ah premier jour de mes toujours
Parfum de sérénité
Je te promets des sentiments nouveaux
Je te promets et j'ai déjà promis
Peut-on aimer encore
Je te donne, je n'en ai pas eue (5/5) |
Au bord du canal j'ai repéré des buissons
Taquine, taquine, coquine, câline
Sous les étoiles et sous le ciel
Nous avons marché encore main dans la main
Avant d'arriver au grand lit il y a |
A nous regarder comme ça
Alors ?
Aussi ? Des blessures passées faire fi
Et juste te dire.. Fais moi confiance |
L'amour ne fait pas nécessairement mal tu sais
L'amour ce n'est pas forcément ce que l'on voudrait
Combien d'illusions ?
D'ires, de déraisons
Avec toi ce n'est pas une idylle
C'est un chemin de vie
A l'entrée de l'autoroute j'ai vu le panneau
Sur cette autoroute je fais du deux à l'heure
Sonne le glas sonnent les heures..
Telle éprise.. |
Un matin tout gris
Des millions de gens parfaits
Des urgences absurdes
Revenir au bercail
Oublier le temps présent
A ton écho je suis cette voix |
Ce que j'aime en toi ce sont
Ce que j'aime encore c'est ton âme
Ce que j'aime plus fort c'est ta voix
Ce que je déteste c'est ton absence à toi-même |
Et l'hiver peu à peu sous son manteau de terre
C'est pire que la mort cette impuissance
Quant à moi je suis encore au précieux instant
Ma mémoire est payée à te faire renaître
Le temps pour toi de m'oublier aussi
Dans mes amours déchus encore une fois
Tu seras ce souvenir ce sourire en coin
Tes mots doux à mes poings Prête ! |
Avant de me le dire toi aussi
Que ces mots, ces mots d'exception
Tu as débarqué ah, un tourbillon !
Voir se lever un jour entier
Sensible et fugitive une éternité
Avant de me le dire mon infini
Laisse moi imaginer cet indivisible
A mes faiblesses à tous mes indicibles |
Ici la tour j'ai repéré une femme
Bon je décolle et me morfonds
Je plongerai à tes yeux pour commencer
Or plus près alors à surprendre une main
Bouche à bouche de ta langue un rêve
A ta peau à ton corps à tes formes |
J'ai envie de t'aimer tu sais
Je me perds à nous imaginer
Et un million de kilomètres exténués
Surprendre les plaisirs de la chair
Tu es cette voix comme un écho |
Aimer, aimer, aimer
Partir en chasse tout cet été
Emprisonner le désavoué
Diane chasseresse vengeance
Y croire encore engeance
Atermoiements malchance
Saisir le vide entre ses bras
Pleurer et loin derrière moi
Vouloir donner encore une fois
De la réglisse à mâchouiller
Je vais à ce sursis inespéré
Avaler ces succédanés |
De mes ongles j’irai déchirer la terre
Ma vie que ce vent glacial a emportée
Ni espace ni ciel immense ni lieu
J’irai à tout détruire à tout refaire |
De respirer
De chocolat
De mondes ailleurs
Mais tant pis |
Et si nous passions
Et si nous passions
Et si nous passions
Et si nous passions
Délicates attentions
Vos compassions
Et si vos passions |
Il pleut ces jours ci
Sauter dans les flaques d'eau
Je devine des arcs en ciel :
Langueur et voluptueuses paresses
Si quelques fois je me perds, hasards |
J'veux changer mais tellement difficile
J'veux aller de l'avant, infini
J'veux un monde majeur et responsable
J'veux plus jamais ni entendre ni voir
J'veux des fleurs, des rayons de soleil |
Croire en la vie
Faire confiance, chaque jour se lève
Seule, pieds nus sur la grève
Renaître malgré le temps
Les entendus, les convenances
Des histoires de jardinage.. |
C'était ton parfum
Cette ville, ses jardins
Le pluriel de nos attentions
Nos folles présomptions |
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