Les Textes
Vivre Vivre (2) Rêver Voyage
Vers les étoiles Terres inconnues Un jour.. Partir
Railway Routes Ombre de plume Enfance
Poème taquin Ce tout début Ne plus se mentir Mémopage
Androgyne Envol Tite déclaration Plan de vol
Tu sais.. Réglisse Même si.. Etre envie
Passions Mon Olympienne Voeux Pieux
Paris      
 

Vivre

Voir le ciel un matin
Comme s'il était ce premier jour
Prendre cet air puissant et vierge
Vous en emplir et être libre

Deviner parmi les embruns
La terre promise toujours
Enchanteresse et ses arpèges
Toutes promesses je vibre

Et espère
D'une force indivisible et millénaire
Transmise tel un secret d'amour
Innée comme la peau, le sang, les os

Viennent ces terres
De feux ! Aux femmes altières
Aux horizons verdoyants, toujours
A ces découvertes uniques, ce renouveau

 


 

Vivre (2)

Respirer
Regarder
Sentir
Découvrir

Espérer
Imaginer
Marcher
A pas feutrés

Avancer
Exister
Devenir
Ressentir

Recevoir
Apercevoir
Deviner
Esquisser

Atteindre
Empreindre
Donner
Aimer

Sourire
Saisir
L'instant
Sentiments..

Surprendre
Entendre
Voir
Y croire ;-)

 

 

Rêver

Rêver ?
Et si ce rêve un jour..
Et si ce rêve prenait vie
Si ce rêve nous emmenait plus loin
Si ce rêve..
Un rêve d'amour

Regarder ?
Et si un seul regard suffisait
Pour embraser le monde entier
Si ce regard pouvait engendrer
Si ce rêve..
Un rêve de voyage

 

 

Voyage

Voyage aux oasis du désert
Aux solitudes enchantées
Florissantes et vertes, douces
Pas un mirage, non, plus jamais
Pas une illusion, pas une idée

Ouvrir un coeur, ah la lumière !
Tremblante torpeur, éclairée
Etre aveuglée aux promesses
D'un monde qu'elle seule refait
Laisser cette mélodie nous bercer..

 

 

Vers les étoiles

Prends cette main
Emporte la
Ah ! Ton sourire..
Emmène moi !

Je serai cette étoile, filante
Tu seras cette galaxie
Cet univers rêvé
Mon infini

De nos deux seings
Ce pacte là
Redire :
Il était une fois..

A ce pays que tu invente
Cet étrange paradis
Oui, toutes deux se mêler
Et nos espoirs aussi..

 

 

Terres inconnues

Terres infinies sous d'autres cieux
Où n'importent que nos âmes
Terres inconnues, espaces heureux
Espaces sans heurts, sans armes

Je l'aime dans cet espace encore lointain
Qui n'est qu'un rêve et se transforme
Une forêt vierge à portée de main
Aux mille reflets, mille couleurs, mille formes

Dessine pour nous ce monde incroyable
Je le construirai de pierre, inébranlable
Sur le pas de porte, timidement
Cette invitation au voyage, émerveillement

De ses yeux sur les miens posés
De promesses silencieuses inavouées
De liens comme magiques, à peine nés
Et ce rideau de brume sur une éternité

Dessin de COUNTACH : "Cheval"


 

Un jour..

Un jour une femme
A ouvert une fenêtre
A mon âme

Hésitante je me suis approchée
Le vent m'a emportée
A être moi, à renaître

Sur une terre d'espoirs
J'ai enfin pu déposer
Ces remords, lourds

Ces regrets, amers
Ces incertitudes, dévorantes
Ces interrogations, ah Dante !

Et nos enfers sur terre
Nos enfers même dans les cieux
J'ai pu tout déposer, un peu

Un peu de la souffrance attachée à mes pas
Quelle glue ! Quels faux pas !!
Je chemine en de nouvelles routines

Petites traverses, coquines, comptines
Clin d'œil à la vie malicieuse
Petites ruelles envieuses

Complices de mes hésitations
Prenantes et ; pamoison !
Au détour d'une digue un jour

Un jour je croiserai une femme
Plan de ville en main madame !
Je lui offrirai un sourire, toujours ;-)

Elle me rendra un regard, unique
Elle sera mon alter ego, une réplique
Je serai son essence, un philtre d'amour

Un jour..
Un jour..
Un jour..

 

 

Partir

Partir, démon ou apôtre
Partir et être cette autre
Que personne ne connaît
Sourire à l'inconnu
Imprévus
Qui sait ?

Sentir monter comme la sève
L'appel du chemin sans trêve
Horizons lointains
Sur un jour intérieur
Serein
Confins extérieurs

Appel sourd des distances
Appel à d'autres absences
Découvertes
Etre prête
Le long des canaux lymphatiques
Paysages, idylliques

Partir est un voyage à nous-mêmes
Partir comme sur un poème
De vie
Les yeux se perdent
Aux infinis
Et ce transport nous berce

Voir au soir le soleil se coucher
Et savoir que la route demain
Encore nous appelle à méditer
A avancer, un refrain
A grandir aux espaces qui s'ouvrent
A ces possibles que je découvre

Pour Pat ;-) Strasbourg-Paris, 29 octobre 2004 (1/5)

 

 

Railway

Les trains sont bleus aujourd'hui
Hier, ils étaient gris
Avant, oranges
Demain ? Archanges..

A quand pour d'autres galaxies
Des aéronefs couleur de nuit
Des trains stellaires hyper propulsés
Plus loin que nos rêves, ce qu'ils ont été

Plus loin que nos désirs encore
Aux plus puissantes soifs d'aventure
Altérées de terres inconnues
De comètes jamais vues

C'est à toi que je songe en partant
Tu es cet inconcevable si présent
Auquel mes espérances livides
Sombrent et s'envolent, un guide

Etape encore ou
Vertiges les plus doux
Un train nous emmènerait ailleurs
Un rayon laser, mille couleurs

Ma vie s'est envolée déjà
Je le sens
A te rejoindre où que tu sois
Encens,
Magie

Parfum absent de ces instants heureux
Qui décidera de nos vœux
Alchimie
Porte ouverte à tous les possibles
Rythme de ce train qui oscille

(2/5)

 

 

Routes

Passage à niveau
Passage à nouveau
Repassage, pattemouille
Après passage, vadrouille !

Clopine, clopinant
Cahute, chahutant
Tchou tchou et en avant
Roule roulis envoûtant

Avancer et reculer
Avancer et avancer
Reculer pour avancer ?
Reculer pour reculer..

Durs à franchir certains passages
De nos vies, certains paysages
Dur de trouver sa propre voie
Appel personnel, abois
N'amenant que nos pas

A se trouver, se retrouver
Flic floc flottis
Petit voilier amarré
A des brouettes
A des avoir été

Cling clong casseroles sac au dos
Vrombissement, monts et vaux
Plic, ploc renouveau
Gazouillis
Ce jour nouveau..

(3/5)

 

 

Ombre de plume

A gravir un rayon de lune
Bouleversant secrets et dunes
Le simple feu que j'allume
Feu follet, solitude, brune

Etre à l'ombre de tes mots
Comme sous un saule, un bouleau
Esprit vagabondant au cours de l'eau
Libre et peu s'en faut

Etre à tes pensées cette incertitude
Troublante, plénitude
Sujet de ton étude
Complice.. béatitude

Je voudrais être douceur de la plume
Papyrus de vie, je hume
Et me consume
Ah, être l'objet de tes runes !

Etre ta muse, ton firmament
Dicter tes verbes, chuchotement
Inspiration battante, tremblement
Reflet, chatoiement

Me poser à l'ombre de ta force
Avoir ma place sous cette écorce
Où donc je m'immisce
Dans tes peut-être ? délices

Pages sombres, pages blanches
Et même vierge une page de toi
Je l'aime.. Quoi ?!
Faut vraiment que je sois franche ?

(4/5)

Dessin de Gaëlle: "Plume"


 

Enfance

Essence
Promesse de vie
Petit à petit
Enfance

Ah premier jour de mes toujours
Embryon d'amour
Evanescence
Fragrance

Parfum de sérénité
Langueur un soir d'été
Innocence retrouvée
Déférence, pureté

Je te promets des sentiments nouveaux
Ignorés, non décrits, beaux
Espoirs commensuraux
Certitudes du renouveau

Je te promets et j'ai déjà promis
Peut-on revivre à l'infini
Etre cette enfant découvrant la vie
Ce Petit Prince lui aussi..

Peut-on aimer encore
Même vivante, même mort
Redire et redire : je t'adore
Répétition ? Métaphore ?

Je te donne, je n'en ai pas eue
L'enfance de ma vie pour vertu
De notre avenir à partager
N'avoir jamais été, t'aimer

(5/5)

 

 

Poème taquin

Au bord du canal j'ai repéré des buissons
Où il ferait bon taquiner le tit goujon
A deux, nous rouler dans la gadoue
Mais ça ne regarde que nous ;-)

Taquine, taquine, coquine, câline
Bisous dans le cou
Mon amour c'est vous
Hey, hop, mains dans la culotte, ondine

Sous les étoiles et sous le ciel
Circonstanciés
Romantisme, lune de fiel
Même pas pressées

Nous avons marché encore main dans la main
Et pour revenir j'ai pris Avenue de la liberté
Sous un porche, porte cochère, é, é
Nous perdre et nos fous-rires, sereins

Avant d'arriver au grand lit il y a
Le tapis, la table de cuisine, la salle de bains
N'importe où, amour de haut en bas
Drum ! Ce que j'aime les calins..

 

 

Ce tout début

A nous regarder comme ça
Sans rien se dire
Sans rien s'écrire
Sans se toucher.. a

Alors ?
Est-ce que tu y penses

Aussi ?
Tu veux bien m'entendre ?

Des blessures passées faire fi

Et juste te dire..
Te le faire comprendre

Fais moi confiance

 

 

Ne plus se mentir

L'amour ne fait pas nécessairement mal tu sais
L'amour ne finit pas forcément un jour..

L'amour ce n'est pas forcément ce que l'on voudrait
Qu'il soit, ah l'amour !

Combien d'illusions ?
De mensonges à soi-même

D'ires, de déraisons
De souffrances aussi extrêmes
Qu'inutiles

Avec toi ce n'est pas une idylle
Que je veux
Que je peux

C'est un chemin de vie
Un quelque chose qui se construit

A l'entrée de l'autoroute j'ai vu le panneau
Pour une fois je ne suis pas tombée dedans ô !

Sur cette autoroute je fais du deux à l'heure
C'est dangereux
Plus vrai que vrai
Plus dans les faits

Sonne le glas sonnent les heures..
De jours qui vont mieux
Je te sais indécise
Pourquoi attendre ?

Telle éprise..
Qui croyait éprendre ;-) …….

 

 

Mémopage

Un matin tout gris
Un de plus
Je vais à ma vie
Un us !

Des millions de gens parfaits
Très peu en fait
Anonymes identiques
Cvs alphabétiques

Des urgences absurdes
Fausses et prudes
Histoires à n'en plus finir
Le bureau, en partir, en partir !

Revenir au bercail
Tel un train dans ses rails
Un âne dans ses fers
Un démon aux enfers

Oublier le temps présent
Et lentement
Peu à peu je sombre
A ta peau je suis cette ombre

A ton écho je suis cette voix
A mes espoirs désespérés narquois
Tandis que pour mon rêve abruti
Tu es ce soleil de minuit

 

 

Androgyne

Ce que j'aime en toi ce sont
Ces promesses que la vie fait encore
Cette enfance oubliée à ton front
Cette indifférence de ton corps

Ce que j'aime encore c'est ton âme
Qui croit Pandore à la vie
A ses combats, à tout changer ici
Tes révoltes me désarment

Ce que j'aime plus fort c'est ta voix
Dénoncer l'injustice et hurler
Elle jamais ne trahit sa foi
Cet édifiant cri d'éternité

Ce que je déteste c'est ton absence à toi-même
Ce refus de dire que tu m'aimes
Cette image de toi que tu détruis
Tout ce mal que tu te fais, aussi

 

 

Envol

Et l'hiver peu à peu sous son manteau de terre
Engloutit les projets que nous n'osions faire ensemble
Le temps arrête en cette saison dernière
Migrateurs dans l'envol et feuilles dans les trembles

C'est pire que la mort cette impuissance
Ces renoncements qui ne nous appartiennent pas
Ces remords à nos propres absences
Toujours ici, mais partie déjà

Quant à moi je suis encore au précieux instant
Passé et révolu, passé mais immortel
Je suis aux images vermeil et argent
A ta voix fugitive à ses crécelles

Ma mémoire est payée à te faire renaître
Chaque matin avec mon sang mes os
De cette famine je sais me repaître
Après l'hiver viendra le renouveau

Le temps pour toi de m'oublier aussi
De laisser à l'hiver ce désir l'une de l'autre
De brûler tes yeux à des feux inédits
De me laisser à l'étrange, je me vautre

Dans mes amours déchus encore une fois
Mais l'hiver parti emportera avec lui
Le goût de tes lèvres même celui-là
Anesthésiée, certes, je m'éveillerai moi aussi

Tu seras ce souvenir ce sourire en coin
Cette erreur de jeunesse coquine
Secrète

Tes mots doux à mes poings
Une force nouvelle qui se dessine

Prête !

 

 

Tite déclaration

Avant de me le dire toi aussi
Le murmurer
Je voudrais te dire juste moi
Pas grand-chose

Que ces mots, ces mots d'exception
Jamais ne les ai-je dit à personne
Avec autant de vérité, autant
D'amour à donner autant d'espoirs

Tu as débarqué ah, un tourbillon !
Et à chaque fois tu m'étonnes
A chaque unique foi tu me surprends
Et me fascine, un encensoir

Voir se lever un jour entier
Au monde ! Sur ce début tout début
De complicité, de certitudes, de partage
M'échoit un astre de lumière

Sensible et fugitive une éternité
A portée de main, si j'avais su
Osé imaginer l'étrange adage..
Etre aujourd'hui tout et première

Avant de me le dire mon infini
Vas-tu oser
Encore embrasse moi
Inonde cette prose

Laisse moi imaginer cet indivisible
Et le découvrir, des terres inconnues
Au-delà des possibles des éternels
Tu es cette réponse à mon humanité

A mes faiblesses à tous mes indicibles
Tu es cette paix comme survenue
En des contrées austères un irréel
Tu es même plus que je n'aurais mérité

 

 

Plan de vol

Ici la tour j'ai repéré une femme
Depuis l'écran d'ordinateur : alarme !
Incorrigible amoureuse éventrée
Râteaux risibles sophistiqués

Bon je décolle et me morfonds
Soupçons de rage passion
Etendue bienveillante et sensuelle
Appel des eaux troublantes essentielles

Je plongerai à tes yeux pour commencer
Que je contemple de loin douce volupté
Bleus-verts fascinants un lac des cygnes
Puis ton sourire hey ma divine

Or plus près alors à surprendre une main
Pas à pas déesse sur les escaliers olympiens
Aux élixirs secrets aux plaisirs inédits
Aux liesses et aux transes quelques orgies

Bouche à bouche de ta langue un rêve
Une éternité de tendresses et sans trêve
Au lit des joutes les plus charnelles
Invitation aux caresses même rebelles

A ta peau à ton corps à tes formes
Statue de marbre et se transforme
S'éveille et s'échauffe au soleil de l'amour
Des histoires un peu folles, toujours, toujours..

 

 

Tu sais..

J'ai envie de t'aimer tu sais
Envie de faire l'amour
Envie d'un premier baiser
A fleur de peau tour à tour

Je me perds à nous imaginer
Encore, encore, toujours
Dans tes cheveux une main caresser
Sans y penser, cueillir le jour

Et un million de kilomètres exténués
Nous séparent un parcours
Initiatique te retrouver
Tromper ensemble le petit jour

Surprendre les plaisirs de la chair
Et se comprendre aussi hors temps
Je te désire princesse altière
Et ce mystère comme dissident

Tu es cette voix comme un écho
D'aspirations humaines sous les fers
Et dans tes yeux sur ta peau
Etre cette fusion première

 

 

Réglisse

Aimer, aimer, aimer
Croire que l'amour soit possible
Un animal imaginaire

Partir en chasse tout cet été
Contempler, contempler, impassible
Croire aux sels de la Terre

Emprisonner le désavoué
Saisir l'instant indicible
Acte de foi débonnaire

Diane chasseresse vengeance
Des espoirs trahis assassinés
Des rêves un peu fous automnaux

Y croire encore engeance
Replonger et pour l'éternité
Repartir aux comensuraux

Atermoiements malchance
Mains tendues brisées
Orphée aux infernaux

Saisir le vide entre ses bras
L'emporter aux confins d'une forêt
Les enterrer sous le manteau de terre

Pleurer et loin derrière moi
Le souvenir des arrêts
Amoureux transitaires

Vouloir donner encore une fois
Et personne aux apprêts
Se languir des huiles amères..

De la réglisse à mâchouiller
De crises de gomme en boules de nerfs
Solitude, solitude des veaux !

Je vais à ce sursis inespéré
Faire de ma vie un enfer
Pouvoir s'enfuir, s'enfuir plutôt

Avaler ces succédanés
De vie super
Etre libre ô

 

 

Même si..

De mes ongles j’irai déchirer la terre
Sous la neige ensanglantée griffer l’écorce
Reprendre aux apparences et au réel, de mes forces
Meurtries, notre amour enfoui, mon amère

Ma vie que ce vent glacial a emportée
Ce pollen cinglant du feu d’éternité
J’irai de tout mon être renaître à l’amour
Même s’il n’est plus ni temps ni jour

Ni espace ni ciel immense ni lieu
Pour ce nous quand même un peu
Pour ce qui était une chimère

J’irai à tout détruire à tout refaire
Parce que je t’aime tout simplement
J’irai donc, précoce, j’irai aveuglément

 

 

Etre envie

De respirer
De marcher
De rêver
De cueillir ce jour

De chocolat
De partir là bas
De toi
De soleil alentours

De mondes ailleurs
De mondes sans peur
D'un peu de bonheur
D'une tite goutte d'amour

Mais tant pis
Bah tant pis
Allez, je souris
Etre en vie …

 

 

Passions

Et si nous passions
Ce petit moment ensemble
Entre chien et loup pamoison
Allongées toutes deux sous les trembles

Et si nous passions
A des choses plus sérieuses et plus douces ;-)
Vous déshabiller et déraison
Toutes nos envies ma douce

Et si nous passions
Les limites de toutes humanitudes
A en confondre les saisons
A nous sublimer avec exactitude

Et si nous passions
Chaque molécule de nos plumes
A nous écrire, à nous décrire
Le parfum de vos mots que je hume

Délicates attentions
Ah, vos passions
Vos exhalaisons
Vos expressions

Vos compassions
Votre compréhension
Vos aperceptions
Vos désillusions

Et si vos passions
Dans nos sangs mêlés dans mes artères
Délivraient quelques comparaisons
Me laissaient renaître et première

 

 

Mon Olympienne

Il pleut ces jours ci
Petites gouttes à l'envie
Clip clap clapotis
Arrosoirs des roses en folie …

Sauter dans les flaques d'eau
Cette gamine renouveau !
Un vide souverain
Et ne penser à rien

Je devine des arcs en ciel :
Savoir quelque part dans le ciel
Une déesse veille, jolie !!!!
Une promesse de vie

Langueur et voluptueuses paresses
Je suis à ma déesse
A ses bras, sa chaleur, son regard …
A un refuge les jours de pluie

Si quelques fois je me perds, hasards
Mon Olympienne est ce présage aussi
D'un avenir radieux
Une vie sous d'autres cieux …

 

 

Voeux

J'veux changer mais tellement difficile
J'veux arrêter le système des coquilles
J'veux rompre avec nos vaines solitudes
J'veux savoir t'être là, précision, ex'actitude

J'veux aller de l'avant, infini
J'veux t'y emmener, même toi, si
J'veux reprendre l'aventure chaque matin
J'veux rompre nos monotonies, destin

J'veux un monde majeur et responsable
J'veux des mots dits même passables
J'veux taper dans le tas, bouger
J'veux le mot vivre, le conjuguer

J'veux plus jamais ni entendre ni voir
Ni la souffrance, ni ses plus grands désespoirs
J'veux des poèmes, des idées étonnantes
J'veux des passions, même folles, même prenantes

J'veux des fleurs, des rayons de soleil
J'veux des îles, la mer, ses éternels
J'veux le sable du désert, la nuit
Nuit sur un jour tout neuf lui aussi..

 

 

Pieux

Croire en la vie
Credo, quand même
Même celle là, oui
Vie anathème

Faire confiance, chaque jour se lève
Chaque jour, oubli
Avancer, insatiable, sans trêve
Oublier les injures, les avanies

Seule, pieds nus sur la grève
Contempler la mer à l'infini
S'imprégner d'embruns, de rêves
Entendre et petit à petit

Renaître malgré le temps
Ses blessures, ses échecs
Ses pendus, ses pendants
Toutes hypocrisies, les salamalecs

Les entendus, les convenances
Les ignorées, les ignorances
Prendre tous les paris
Tous les râteaux

Des histoires de jardinage..
Des histoires sans âge
Etre ce que l'on a appris
Choisir la vie, ô

 

 

Paris

C'était ton parfum
Fragrances dérobées
De l'amour, enfin
Ce qu'il peut être

Cette ville, ses jardins
Ses monuments, ses échauffourées
Ses livres, grecs, latins
Cosmogonie adepte..

Le pluriel de nos attentions
Nos parti-pris, nos déraisons
Nos impatiences, nos courages

Nos folles présomptions
Nos infortunes, nos unissons
Nos idéaux, même sans âge..

 

Anna
       



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